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L’accessibilité et les effets de la réhabilitation respiratoire dans l’enquête des patients - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.635 
M.A. Wiss-Laurent 1, J.P. Vasseur 2, M. Henriot 3, L. Belenko Gentet 4, , I. Rigaux 3
1 FFAAIR, Mulhouse, France 
2 FFAAIR, Les Attaques, France 
3 FFAAIR, Paris, France 
4 FFAAIR, Drucourt, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif était d’évaluer l’accessibilité et les effets de la réhabilitation respiratoire (RR) selon l’avis des patients. La Fédération française des associations et amicales de malades, insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR) compte 65 associations, soit 18 000 patients. La qualité de vie des malades est une préoccupation de la FFAAIR. La RR est un composant très important du soin et de la récupération.

Méthodes

Le questionnaire a été élaboré par les patients. L’enquête auprès des membres de la FFAAIR a été réalisée en 2018, avec l’aide de Survey Monkey.

Résultats

Au total 298 maladies respiratoires ont participé à l’enquête, 42 % hommes, 58 % femmes. Seulement 57 % des répondants connaissent la RR et 50 % ont déjà fait une. Les principales raisons apportées par ceux qui n’en ont jamais fait sont le manque d’information pour 59 %, tandis que 32 % n’en ressentent pas le besoin ou n’en ont pas le temps. Trente pour cent des patients n’étaient pas informés. Le plus souvent, la RR était recommandée par les pneumologues - dans 52 % des cas et dans 7 % des cas par les généralistes. La moitié des répondants qui ont pratiqué la RR l’ont fait dans des centres spécialisés, un tiers, dans les hôpitaux, les autres, dans des départements ambulatoires. Après le programme de RR, 72 % des patients ont poursuivi les exercices physiques, 52 % seuls, 26 % en groupe, les autres ont utilisé les deux méthodes. Quarante-six pour cent des répondants pratiquaient une activité physique 2 à 4 fois par semaine, un tiers, une fois par semaine. Dans 38 % des cas, le programme d’activité physique était organisé par des associations de patients. L’activité la plus répandue était la marche (65 %), la gymnastique douce (30 %), diverses activités (vélo, marche nordique, randonnée, pilates, marcheur, etc.), dans 60 % des cas.

Conclusion

C’est important d’améliorer la sensibilisation, l’accessibilité de la réhabilitation respiratoire et d’augmenter le nombre des structures adaptées. Les programmes de la réhabilitation respiratoire stimulent l’activité physique, mais les conditions ne sont pas égales. Les associations de patients peuvent aider à promouvoir la réhabilitation respiratoire et à maintenir la forme acquise.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 278 - janvier 2020 Retour au numéro
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