L’asthme n’est pas une maladie qui se guérit, mais qui se soigne et donc nécessite des soins médicaux continus. Ceci reflète la gravité de la maladie et la nécessité d’une prise en charge multidimensionnelle et une éducation thérapeutique personnalisée surtout chez l’enfant.
Évaluer les connaissances des enfants asthmatiques sur leur maladie et leur traitement.
Il s’agit d’une étude prospective, réalisée sur une durée de 6 mois allant de juin 2018 à décembre 2018, effectuée lors des consultations externes en allergologie à l’hôpital de pneumo-physiologie Abderahmen Mami de l’Ariana et portant sur 150 enfants asthmatiques. Les données étaient recueillies au moyen d’un questionnaire.
L’âge moyen de la population était de 10,77 ans avec un ratio égal à 1,67. Quatre-vingt-deux pour cent des enfants déclarait avoir assisté au moins une fois à une séance d’éducation sur l’asthme, par contre seulement 67,3 % affirmaient être confiant à propos des informations reçues. La totalité des patients reconnaissait leur traitement de crise, et 95,83 % reconnaissaient leur traitement de fond. Quatre virgule sept pour cent de la population pouvait préciser l’aspect inflammatoire de l’asthme. Plus que la moitié de la population (64 %) affirmaient que l’asthme était une maladie héréditaire, 36 % qu’il s’agissait d’une maladie infectieuse. Quant aux facteurs déclenchants possibles d’une crise, 56,6 % accusaient l’effort, 46 % des cas la poussière pour la majorité des cas. Les signes reconnus comme signes de gravité : 94,6 % décrivaient une sensation de tirage, 66,6 % des cas de la toux, 57,3 % des cas une gêne à l’effort.
On doit améliorer les méthodes de l’éducation thérapeutique afin d’aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences d’auto-soins et d’adaptation dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique et améliorer leur qualité de vie.
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Publié par Elsevier Masson SAS.