Efficacité et tolérance de l’immunothérapie par anti-PD1/PDL1 dans le CBNPC métastatique avec mutation BRAF, HER2 ou MET, amplification MET ou translocation RET. GFPC 01-2018 - 05/01/20
Résumé |
Introduction |
La prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) a été profondément modifiée par l’arrivée de l’immunothérapie, et notamment des anticorps anti-PD1. Dans ces études, peu de patients étaient porteurs d’une tumeur avec addiction oncogénique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’immunothérapie anti-PD1/PDL1 dans le CBNPC avec mutation BRAF, HER2, MET, amplification MET ou translocation RET.
Méthodes |
Étude non interventionnelle multicentrique incluant des patients ayant débuté un traitement anti-PD1/PDL1 entre le 1er mai 2015 et le 31 mars 2018. L’efficacité est évaluée par le taux de réponse, la survie sans progression [IC95 %], (SSP) et la survie globale (SG).
Résultats |
Cent sept patients ont été inclus par 21 centres. Il s’agissait de 54 % d’hommes, 37 % de non-fumeurs, 94 % d’adénocarcinomes. Avant immunothérapie le nombre médian de thérapies reçus est de 1 (0 à 5), 42 % avait un taux de PDL1 connu (>1 % dans 75 % des cas). La durée médiane de traitement, la SSP et la SG dans la population générale sont de respectivement 3,2 [IC95 % : 2,3–5], 3,9 [IC95 % : 2,1–7,1] et 13,6 [IC95 % : 9,2–20,3] mois. La SSP chez les patients PDL1 négatifs et positifs sont de respectivement 3 [IC95 % : 1,2–NA] et 4,3 [IC95 % : 2,1–8,5] et 13,3 [IC95 % : 4,1–NA] et 35,2 [IC95 % : 9–35,2] mois pour la SG. Les données d’efficacité en fonction de l’anomalie oncogéniques sont détaillées dans le Tableau 1.
Conclusion |
Chez ces patients avec anomalies oncogénique la SSP est proche de celle de la population générale. Les patients avec mutation BRAF V600E ou HER2 semblent tirer bénéfice d’un traitement par anti-PD1/PDL1.
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