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Efficacité et tolérance de l’immunothérapie par anti-PD1/PDL1 dans le CBNPC métastatique avec mutation BRAF, HER2 ou MET, amplification MET ou translocation RET. GFPC 01-2018 - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.082 
F. Guisier 1, , R. Gervais 2, F. Vinas 3, H. Doubre 4, C. Ricordel 5, S. Ropert 6, H. Janicot 7, M. Bernardi 8, P. Fournel 9, R. Lamy 10, M. Perol 11, J. Dauba 12, G. Gonzales 13, L. Falchero 14, C. Decroisette 15, P. Assouline 16, C. Chouaid 3, O. Bylicki 17
1 CHU, Rouen, France 
2 CRLCC François-Baclesse, Caen, France 
3 CHI, Créteil, France 
4 Hôpital Foch, Suresnes, France 
5 CHU de Pontchaillou, Rennes, France 
6 Hôpital Privé, Antony, France 
7 CHU de Montpied, Clermont-Ferrand, France 
8 CHI, Aix-en-Provence, France 
9 Institut Lucien-Neuwirth, Saint-Priez-En-Jarez, France 
10 CHBS, Lorient, France 
11 Centre Léon-Bérard, Lyon, France 
12 Hôpital Layne, Mont-De-Marsan, France 
13 CH les Chanaux, Macon, France 
14 CH, Villefranche-sur-Saône, France 
15 CH d’Annecy-Genevois, Pringy, France 
16 CH les Deux-Vallées, Longjumeau, France 
17 HIA Percy, Clamart, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) a été profondément modifiée par l’arrivée de l’immunothérapie, et notamment des anticorps anti-PD1. Dans ces études, peu de patients étaient porteurs d’une tumeur avec addiction oncogénique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’immunothérapie anti-PD1/PDL1 dans le CBNPC avec mutation BRAF, HER2, MET, amplification MET ou translocation RET.

Méthodes

Étude non interventionnelle multicentrique incluant des patients ayant débuté un traitement anti-PD1/PDL1 entre le 1er mai 2015 et le 31 mars 2018. L’efficacité est évaluée par le taux de réponse, la survie sans progression [IC95 %], (SSP) et la survie globale (SG).

Résultats

Cent sept patients ont été inclus par 21 centres. Il s’agissait de 54 % d’hommes, 37 % de non-fumeurs, 94 % d’adénocarcinomes. Avant immunothérapie le nombre médian de thérapies reçus est de 1 (0 à 5), 42 % avait un taux de PDL1 connu (>1 % dans 75 % des cas). La durée médiane de traitement, la SSP et la SG dans la population générale sont de respectivement 3,2 [IC95 % : 2,3–5], 3,9 [IC95 % : 2,1–7,1] et 13,6 [IC95 % : 9,2–20,3] mois. La SSP chez les patients PDL1 négatifs et positifs sont de respectivement 3 [IC95 % : 1,2–NA] et 4,3 [IC95 % : 2,1–8,5] et 13,3 [IC95 % : 4,1–NA] et 35,2 [IC95 % : 9–35,2] mois pour la SG. Les données d’efficacité en fonction de l’anomalie oncogéniques sont détaillées dans le Tableau 1.

Conclusion

Chez ces patients avec anomalies oncogénique la SSP est proche de celle de la population générale. Les patients avec mutation BRAF V600E ou HER2 semblent tirer bénéfice d’un traitement par anti-PD1/PDL1.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 47-48 - janvier 2020 Retour au numéro
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  • Activation des voies Sonic Hedgehog et Wnt et efficacité de l’immunothérapie chez les patients avec CBNPC de stade avancé
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