S'abonner

Association entre la perte de poids et le déclin de la CVF chez les patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.009 
B. Crestani 1, , V. Cottin 2, R. Thibault 3, M. Lederlin 4, L. Vernhet 5, W. Stansen 6, M. Quaresma 7, S. Jouneau 8
1 Hôpital Bichat, pneumologie, Paris, France 
2 Centre de référence des maladies pulmonaires rares, hôpital Louis-Pradel, hospices civils de Lyon, université Claude-Bernard Lyon 1, Lyon, France 
3 Institut NuMeCan, INRA, INSERM, université Rennes, unité nutrition, CHU de Rennes, Rennes, France 
4 Département de radiologie, hôpital Pontchaillou, université Rennes 1, Rennes, France 
5 Université Rennes, CHU de Rennes, Inserm, EHESP, Institut de recherche en santé, environnement et travail (IRSET), Rennes, France 
6 Boehringer Ingelheim GmbH & Co. KG, Ingelheim Am Rhein, Allemagne 
7 Boehringer Ingelheim International GmbH, Ingelheim Am Rhein, Allemagne 
8 Hôpital Pontchaillou, CHU de Rennes, IRSET UMR 1085, université de Rennes 1, Rennes, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

La perte de poids a été associée à une réduction de la survie chez les patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique (FPI). L’objectif de cette étude était d’évaluer l’association entre la perte de poids et la progression de la maladie mesurée par le déclin de la CVF chez les patients atteints de FPI dans les essais INPULSIS.

Méthodes

Dans ces analyses post-hoc, nous avons évalué le taux de déclin de la CVF (mL/an) sur 52 semaines en séparant les patients en sous-groupes en fonction de leur perte de poids par rapport à l’inclusion sur les 52 semaines de suivi (gain de poids/pas de perte de poids ; perte de poids de 0 à5 % ; Perte de poids>510 % ; perte de poids>10 %) en utilisant un coefficient de régression aléatoire.

Résultats

Parmi les 421 patients du groupe placebo, les proportions de patients avec aucune perte de poids, de 05 %, de>510 % et de>10 % sur 52 semaines étaient respectivement de 45,6 %, 34,7 %, 13,1 % et 6,7 %. À l’inclusion, les sous-groupes avec une perte de poids plus importante au cours des 52 semaines avaient un âge moyen plus élevé, une proportion plus faible d’hommes, une moyenne de DLco % théorique plus basse et une moyenne de CVF % théorique plus basse. Dans le groupe placebo, le taux moyen de déclin de la CVF sur une période de 52 semaines a augmenté avec l’augmentation de la perte de poids (Fig. 1). En revanche, le déclin de la CVF observé chez les patients du groupe traité par nintédanib (n=635) était indépendant de la perte de poids.

Conclusion

Dans les études INPULSIS, les patients ayant subi la perte de poids la plus importante ont présenté une progression plus rapide de la maladie lorsqu’ils ont reçu un placebo et un effet plus prononcé du traitement par nintédanib.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 12 - N° 1

P. 9-10 - janvier 2020 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Cohorte OSIMERTINIB-IDF : mécanismes histo-moléculaires de résistance à l’osimertinib dans le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) muté EGFR de stade avancé
  • C. Mehlman, J. Cadranel, G. Rousseau-Bussac, R. Lacave, A. Pujals, N. Girard, I. Bieche, V. Gounant, N. Theou-Anton, S. Friard, J. Tredaniel, H. Blons, C. Dujon, B. Ducheman, P.O. Schischmanoff, T. Chinet, E. Giroux Leprieur
| Article suivant Article suivant
  • Évaluation de l’efficacité et de la tolérance du rituximab chez les patients atteints d’une pneumopathie d’hypersensibilité chronique (PHS) : étude observationnelle rétrospective
  • M. Ferreira, S. Marchand-Adam