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Relation entre le nombre des éosinophiles circulants et les différentes caractéristiques cliniques et évolutives de la BPCO - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.199 
I. Touil , Y. Braham, N. Boudawara, S. Bouchareb, M.A. Baccari, N. Gueder, S. Machghoul, I. Belhadj, H. Hassine, M. Chahed, J. Knani, L. Boussoffara
 Service de pneumologie, Mahdia, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’hyperéosinophilie des voies respiratoires caractéristique de l’asthme, est désormais un marqueur de l’inflammation dans la BPCO. Le pourcentage d’éosinophiles (Eos) dans le sang périphérique est un biomarqueur simple et sensible pouvant refléter l’éosinophilie bronchique.

But

Étudier l’influence de l’éosinophilie sanguine sur les paramètres de sévérité de la BPCO à l’état stable.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les patients porteurs de BPCO à l’état stable entre janvier 2015 et juin 2019. Nous avons comparé 2 groupes de patients : G1 (Eos+) : Eos150 éléments/mm3 (39 patients, 40,2 %), G2 (Eos−) : Eos<150 éléments/mm3 (57 patients : 58,8 %).

Résultats

Notre étude avait inclus 96 patients avec une nette prédominance masculine (95,9 %), un âge moyen qui était de 66±8 ans et le VEMS moyen était de 1,16±0,4 litres. Pour la classification de GOLD, 1,1 % des patients étaient classés GOLD I, 2,3 % GOLD II, 34,5 % GOLD III, et 18,4 % GOLD IV. Les caractéristiques épidémiologiques (âge, genre, IMC) étaient comparables entre les deux groupes. Pour les données spirométriques, le VEMS moyen était comparable entre les 2 groupes (Eos+ : 1,20 L versus 1,13 L ; p=0,50), de même pour les données gazométriques à l’état stable (PH, PaO2, PaCO2, SaO2). Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant le nombre d’exacerbation aiguë/an (Eos+ : 1,50, Eos− : 1,21 ; p=0,19) et le nombre d’hospitalisation/an (Eos+ : 0,44, Eos− : 0,46 ; p=0,91). Sur le plan évolutif il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant l’évolution vers l’insuffisance respiratoire chronique (p=0,64), le recours à l’oxygénothérapie au long cours (p=0,85), et le recours à la VNI à domicile (p=0,70).

Conclusion

L’hyperéosinophilie sanguine est un marqueur de l’inflammation bronchique mais elle ne serait pas associée dans ce travail au profil clinique et évolutif de la BPCO.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 97 - janvier 2020 Retour au numéro
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  • I. Touil, Y. Braham, N. Boudawara, S. Bouchareb, N. Gueder, S. Machghoul, H. Hassine, I. Belhadj, M. Chahed, J. Knani, L. Boussoffara
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