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33 - Expérience toulousaine de l’omalizumab dans l’asthme allergique persistant sévère mal contrôlé malgré une corticothérapie systémique permanente - 31/03/08

Doi : RMR-09-2006-23-4-C2-0761-8425-101019-200608301 

L. Tetu,

G. Prevost,

M. Murris-Espin,

A. Didier

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Introduction : L’efficacité du Xolair® (anti-IgE) est actuellement reconnue dans l’asthme allergique persistant modéré ou sévère mal contrôlé par de fortes posologies de corticoïdes inhalés. Il permet chez ces patients de réduire le nombre d’exacerbations. Chez les asthmatiques plus sévères sous corticothérapie orale permanente, l’efficacité du Xolair ® a été peu étudiée.

Patients et méthodes : 12 patients ayant un asthme allergique persistant sévère mal contrôlé (> 6 exacerbations/an) malgré une corticothérapie orale permanente (> 20 mg/J) ont bénéficié d’un traitement par Xolair ® dans le cadre d’une ATU. La corticothérapie inhalée n’a pas été modifiée pendant toute la durée du traitement. L’efficacité du traitement a pu être évaluée chez 8 patients ayant eu 6 mois de traitement.

Résultats : Après 6 mois de traitement par Xolair ®, il n’y a pas eu de modification significative du VEMS (49,4 ± 19,0 vs 55,3 ± 23,9 % ; p = 0,24). La dose de corticoïdes per os a été significativement réduite pour l’ensemble du groupe (28,8 ± 15,5 vs 16,9 ± 10,7 mg/j ; p ≪ 0,05). A l’échelle individuelle, la corticothérapie orale a pu être diminuée chez 5 patients sur 8 (62,5 %). Les exacerbations lors des 6 mois de traitement par Xolair ® ont été moins fréquentes que lors des 6 mois précédents ce traitement (4,2 ± 1,8 vs 2,1 ± 1,9 par patient). Enfin, une efficacité globale a été ressentie à la fois par le patient et le clinicien chez 4 patients sur 8 (50 %).

Conclusions : Ce travail confirme l’existence d’un bénéfice du traitement par anti-IgE chez les asthmatiques sévères recevant une corticothérapie systémique permanente. Une diminution de la corticothérapie orale, et une réduction de la fréquence des exacerbations sont observées dans prés de deux tiers des cas.




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Vol 23 - N° 4-C2

P. 125 - septembre 2006 Retour au numéro
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