S'abonner

106 - Forme pseudotumorale de la tuberculose pulmonaire (à propos d’un cas) - 31/03/08

Doi : RMR-09-2006-23-4-C2-0761-8425-101019-200608374 

L. Laouar,

M.T. Makhloufi,

A. Fissah,

S. Taright,

R. Amrane

Voir les affiliations

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

La tuberculose pulmonaire reste une maladie d’actualité dans le monde et en Algérie, à cause de sa haute prévalence et sa mortalité non négligeable. Le diagnostic de la tuberculose pulmonaire dans sa forme commune est habituellement aisé mais elle peut se présenter dans une forme trompeuse qui peut entraîner un retard à la prise en charge thérapeutique.Nous rapportons le cas d’une tuberculose pulmonaire dans sa forme pseudotumorale hospitalisé dans le service de pneumologie du CHU de Bab el Oued en 2005.

Mr R.B., âgé de 53 ans, gardien dans un entrepôt de stockage de bouteilles de gaz butane, non-fumeur sans antécédents particuliers, hospitalisé pour exploration d’une opacité d’allure tumorale découverte à la suite d’un bilan préopératoire d’une fissure anale.

La radiographie thoracique de face objectivait une opacité hilaire hétérogène à contours irréguliers.

La TDM thoracique retrouvait une volumineuse formation tumorale s’étendant aux trois lobes droit avec présence d’adénomégalies hilaires droites et précarinaires. La fibroscopie bronchique objectivait un élargissement des éperons intersegmentaire de la lobaire moyenne dont l’étude histologique des biopsies distales dirigées au niveau de la lobaire moyenne a conclue à une tuberculose caséo-folliculaire.

Le malade a été mis sous traitement anti-tuberculeux (régime standard national algérien) par rifampicine, isoniazide, pyrazinamide, éthambutol pendant 6 mois. Les contrôles cliniques, radiologiques et endoscopiques de fin de traitement ont montré une régression complète des lésions sous traitement anti-tuberculeux. La tuberculose pulmonaire ne cessera pas de tromper le clinicien par son grand polymorphisme clinique et radiologique, elle doit être évoquée devant des symptômes durables même si l’image radiologique est atypique surtout chez un non-fumeur. Son pronostic est généralement favorable.




© 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 23 - N° 4-C2

P. 147 - septembre 2006 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • 105 - Le cancer bronchique primitif chez la femme dans un service spécialisé d’Alger
  • S. Fettouchi, A. Fissah, S.C. Mahieddine, N. Haddou, M.T. Makhloufi, R. Amrane