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Des soins palliatifs précoces et intégrés à la sédation en fin de vie : Early palliative care, end-of-life, sedation - 08/10/20

Doi : 10.1016/S1877-1203(20)30106-3 
S. Salas 1, L. Bigay-Gamé 2, B. Etienne-Mastroianni 3,
1 Service d’Oncologie Médicale et de Soins Palliatifs, AP-HM, AMU, 13005, Marseille, France 
2 Unité d’Oncologie Thoracique, Hôpital Larrey, 24 chemin de Pouvourville, 31400 Toulouse, France 
3 Département des Soins de support et département d’oncologie médicale, Centre Léon Bérard, 28 rue Laennec, 69008 Lyon, France 

*Auteur correspondant. Adresse e-mail : benedicte.mastroianni@lyon.unicancer.fr (B. Etienne-Mastroianni).

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Résumé

Résumé

La problématique de la fin de vie et la mise en œuvre d’une sédation se posent fréquemment au-cours de l’évolution des patients atteints de cancer bronchique. L’intégration précoce des soins palliatifs et le rôle de coordination et prise en charge globale joué par les soins oncologiques de support améliore la qualité de vie, les symptômes anxio-dépressifs et la durée de vie. La nouvelle loi Claeys Leonetti de février 2016 sur les droits des patients en fin de vie impose aux médecins d’accéder au droit de tous les patients d’être soulagés et ouvre de nouvelles circonstances de mise en œuvre d’une sédation. Les symptômes des patients en fin de vie sont variés, la dyspnée étant le plus fréquent, et les causes de décès sont intriquées. La sédation pour détresse en phase terminale est indiquée dans certaines situations à risque vital immédiat ou lors de symptômes réfractaires. Le médicament de choix est le midazolam dont il faut chercher la dose minimale efficace. L’objectif de la sédation est une baisse de la vigilance appréciée par le score modifié de Rudkin ou le score de Richmond. Dans ces conditions, la sédation n’abrège pas la vie. Les médecins rencontrent encore aujourd’hui des difficultés vis-à-vis de la mise en œuvre d’une sédation.

© 2020 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Abstract

The issue of end-of-life and implementation of terminal sedation constantly arises during the follow-up of patients with lung cancer. Early integration and coordination of palliative care by a dedicated team improves quality of life, anxiety- and depression-related symptoms, as well as survival. The new Claeys Leonetti law, adopted in France in February 2016, requires physicians to provide all patients, in the setting of end-of-life management, with symptoms relief, what may lead to revisit the circumstances of implementation of terminal sedation. Multiple symptoms may arise in the end-of-life setting, dyspnea being the most common, when the actual causes of death are intertwined. Terminal sedation for respiratory distress is indicated in certain situations with an immediate vital risk, or when refractory symptoms occur. The drug of choice is midazolam at the lowest effective dose. The ultimate goal of terminal sedation is to reduce self-alertness, as appreciated by the Rudkin modified score or by the Richmond score. Under these conditions, terminal sedation does not shorten survival. Overall, physicians still face difficulties with the actual implementation of terminal sedation in patients in the end-of-life setting.

© 2020 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

MOTS-CLÉS : Fin de vie, Sédation, Cancer bronchique, Soins palliatifs, Midazolam

KEYWORDS : End of life, Sedation, Lung cancer, Palliative care, Midazolam


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Vol 12 - N° 2S

P. 2S259-2S268 - octobre 2020 Retour au numéro
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