Les poumons jouent un rôle de filtre vasculaire, ils reçoivent l’ensemble du drainage veineux de l’organisme. Ceci a pour conséquence le développement de métastases pleuropulmonaires (MPP) comme site préférentiel pour un grand nombre de tumeurs malignes. Le but de notre travail est d’étudier les particularités des MPP des cancers gynéco-mammaires.
Nous rapportons une étude rétrospective sur 130 cas de métastases pulmonaires colligées dans notre service.
La moyenne d’âge des patientes était de 55 ans. Un antécédent de néo du sein a été retrouvé dans 25 % des cas, néo du col de l’utérus dans 5 % des cas, néo de l’endomètre chez 2 %, néo de l’ovaire dans 2 % des cas. Le cancer primitif à l’origine des MPP chez nos patients était un cancer du sein dans 53 % des cas, du col de l’utérus dans 15 % des cas, de l’ovaire dans 9 % cas, de l’endomètre dans 4 % des cas. L’aspect de l’atteinte pulmonaire métastatique à l’imagerie thoracique était variable selon la tumeur primitive, les MPP en lâcher de ballon sont notées dans 30 % des cas dans le cancer du sein, 20 % dans le cancer des ovaires, 50 % des cas dans le cancer de l’endomètre, une atteinte pleurale est notée dans 59 % des cas dans le cancer du sein, 40 % des cas dans le néo de l’ovaire.
Les tumeurs les plus fréquemment en cause des MPP sont les cancers génitaux avec en tête le cancer du sein. Le tableau radio-clinique de ces métastases est polymorphe.
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Publié par Elsevier Masson SAS.