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Syndrome d’apnée du sommeil positionnelle au sein d’une large cohorte multicentrique française : prévalence, caractéristiques et résultats du traitement par PPC - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.389 
A. Sabil 1, , M. Blanchard 2, W. Trzepizur 3, F. Goupil 4, N. Meslier 3, A. Paris 4, T. Pigeanne 5, P. Priou 3, M. Le Vaillant 6, F. Gagnadoux 3
1 Cloud Sleep Lab, Paris, France 
2 École supérieure d’électronique de l’Ouest, Angers, France 
3 CHU d’Angers, Inserm UMR 1063, Angers, France 
4 Centre hospitalier, Le Mans, France 
5 Pôle santé des Olonnes, Olonne-sur-Mer, France 
6 Institut de recherche en santé respiratoire des Pays de la Loire, Beaucouzé, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif principal était d’évaluer, dans une large cohorte clinique multicentrique de patients avec un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS), les prévalences et facteurs indépendamment associés au SAOS positionnelle prédominant (POSA, [IAHD/IAHND2]) et exclusif (e-POSA, [OSA+IAHND<5]). L’objectif secondaire était d’évaluer le résultat du traitement par pression positive continue (PPC) pour les patients souffrant de POSA et d’e-POSA.

Méthodes

Cette étude rétrospective a porté sur 6437 patients atteints de SAOS issus de la cohorte du sommeil des Pays de la Loire. Les patients avec POSA et e-POSA ont été comparés à ceux sans POSA (NPOSA) pour les caractéristiques cliniques et polygraphiques. Dans un sous-groupe de patients (n=3000) inclus dans une analyse de suivi PPC, nous avons évalué si les phénotypes POSA et e-POSA étaient associés aux résultats du traitement à 6 mois.

Résultats

Le POSA et l’e-POSA avaient une prévalence de 53,5 % et 20,1 % respectivement et étaient indépendamment associés au temps passé en décubitus dorsal, au genre, à l’âge, à l’IAH et à l’IMC. Après ajustement sur les facteurs confondants, les patients avec POSA ou e-POSA avaient une probabilité significativement plus faible d’adhérer au traitement par PPC (≥4h/jour) à 6 mois (OR [IC95 %] : 0,74 [0,60–0,90] pour POSA et 0,70 [0,55–0,89] pour ePOSA). De plus, par rapport aux patients NPOSA, ces patients présentaient un risque plus élevé d’abandon du traitement par PPC (OR [IC95 %] : 1,27 [1,09–1,48] pour POSA et 1,45 [1,14–1,85] pour e-POSA).

Conclusion

La prévalence et les prédicteurs indépendants du POSA et d’e-POSA ont été déterminés dans cette large population clinique. Les patients souffrant de POSA et d’e-POSA ont une observance plus faible au traitement par PPC et ce choix de traitement peut ne pas être optimal. Il est donc nécessaire de disposer d’alternatives thérapeutiques pour ces patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 178-179 - janvier 2021 Retour au numéro
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