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Prise en charge diagnostique et thérapeutique de tuberculose pulmonaire : expérience du service de pneumologie de l’Hôpital Central de l’Armée à Alger - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.473 
F. Adila , S. Benamara, F. Chiba, T. Brahimi, M.A. Ouhab, N. Kassous, F. Barr, S. Aissani, A. Benzadi, A. Zitouni
 Service de pneumologie, hôpital Central de l’Armée, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La prise en charge de la tuberculose pulmonaire (TP) nécessite une organisation rigoureuse, afin d’assurer un suivi régulier des patients jusqu’à leur guérison. C’est dans cette optique que l’unité de contrôle de la tuberculose (UCT) a été créée au sein du service de pneumologie de l’hôpital central de l’armée. Elle a pour vocation, d’une part, l’application des directives du programme national de lutte antituberculeuse, et d’autre part, la maîtrise de l’approvisionnement régulier en médicaments antituberculeux en se basant sur des statistiques issues du registre de déclaration des cas de tuberculose enregistrés à l’UCT.

Méthodes

Notre étude est descriptive rétrospective qui a été faite au sein du service de pneumo-phtisiologie à l’hôpital Central de l’Armée à Alger sur six ans entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2019 et concernant 561 malades diagnostiqués et suivis pour TP. Les données chiffrées sont recueillies à partir du registre de déclaration des cas de tuberculose au niveau de l’UCT.

Résultats

La TP a représenté 16 % de l’ensemble des patients hospitalisés. Tous les cas de TP ont été prouvés microbiologiquement avec plus de 95 % des cas à l’examen direct de l’expectoration alors que dans les années 1980, plus de 25 % des tuberculoses pulmonaires ont été traitées sans preuve bactériologique. L’amélioration de la qualité des prélèvements des expectorations ainsi que les performances du service de bactériologie sont à l’origine de ces résultats satisfaisants. Quatre-vingt-seize pour cent des tuberculeux pulmonaires sont des nouveaux cas jamais traités. L’évolution clinicoradiologique sous chimiothérapie antituberculeuse était satisfaisante avec peu ou pas de séquelles dans la quasi-totalité des cas.

Conclusion

Nous pensons que l’application correcte des mesures du programme national de lutte antituberculeux, la disponibilité régulière en médicaments antituberculeux et l’amélioration des conditions socioéconomiques de la population sont à même à venir à bout de ce fléau qui est responsable d’absentéisme au travail, de drame familial voir même de mortalité.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 214-215 - janvier 2021 Retour au numéro
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