La localisation rachidienne de la tuberculose est responsable d’une spondilodiscite, le mal de Pott. C’est une forme grave dont les lésions neurologiques risquent de mettre en jeu le pronostic fonctionnel du patient.
Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 33 des cas de mal de Pott colligés au service de pneumologies 20 Août entre janvier 2000 et août 2020.
Nous avons analysé le profil clinique, radiologique, les moyens de confirmation et le traitement. Les signes d’appel sont dominés par les douleurs rachidiennes et thoraciques. Douze patients avaient des signes neurologiques. Le diagnostic a été posé par la mise en évidence de BK à l’examen direct et à l’examen direct et à la culture dans le pus de l’abcès paravertébral dans 7 cas, par l’étude histologique de la biopsie disco-vertébral dans 8 cas, la biopsie d’un autre site tuberculeux dans 3 cas, la positivité du test geneXpert dans le liquide d’aspiration bronchique dans un cas et devant un faisceau d’arguments radiocliniques associée à une bonne évolution sous traitement anti-bacillaire dans 16 cas. Un drainage chirurgical a été associé dans 8 cas. L’évolution était bonne dans tous les cas.
L’évolution insidieuse des lésions disco-vertébrales du mal de Pott retarde son diagnostic en l’absence de signes neurologiques. Le démarrage précoce du traitement anti-bacillaire associé à une prise en charge multidisciplinaire neurochirurgicale et radio-conventionnelle grâce à l’apport de l’IRM a permis d’améliorer le pronostic.
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Publié par Elsevier Masson SAS.