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Imagerie de l’asthme sévère - 29/01/21

Lung imaging in severe asthma

Doi : 10.1016/j.rmr.2020.09.010 
M.-P. Debray a, b, , M. Ghanem c, A. Khalil a, d, C. Taillé c, e
a Service de Radiologie, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Hôpital Bichat, 46, rue Henri Huchard, 75018 Paris 
b Inserm UMR1152, France 
c Service de Pneumologie et Centre de Référence constitutif des Maladies Pulmonaires Rares, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Hôpital Bichat, France 
d Université de Paris, Inserm UMR1152, France 
e Département Hospitalo-Universitaire FIRE ; Université de Paris ; Inserm UMR 1152 ; LabEx Inflamex, 75018 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’asthme est une maladie fréquente dont le diagnostic ne nécessite habituellement pas le recours à l’imagerie. Celle-ci occupe en revanche une place clé dans les formes sévères.

État des connaissances

Un épaississement pariétal, de discrètes dilatations ou réductions de lumière des bronches sont habituels dans l’asthme sévère. L’épaisseur pariétale est corrélée au degré d’obstruction ainsi qu’au remodelage et à l’inflammation pariétale. De nombreuses affections pouvant mimer un asthme doivent être reconnues sur le scanner, incluant tumeurs endobronchiques, pneumopathies interstitielles, maladies bronchectasiantes, bronchiolites. Des plages d’hyperdensité peuvent témoigner d’infiltrats éosinophiles transitoires, d’une infection ou d’une forme associée. Des bronchocèles denses sont très évocateurs d’aspergillose bronchopulmonaire allergique.

Perspectives

La morphométrie des voies aériennes, la mesure du piégeage aérique et des défects ventilatoires, en scanner ou en IRM, permettent d’identifier certains sous-groupes morphologiques de patients ayant des caractéristiques fonctionnelles ou inflammatoires distinctes et émergent en tant que biomarqueurs.

Conclusion

Le scanner thoracique est indiqué chez tout asthmatique sévère afin d’écarter un diagnostic alternatif. Le développement d’outils quantitatifs a ouvert la voie au phénotypage des patients par l’imagerie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Asthma is a common disease whose diagnosis does not typically rely on the results of imaging. However, chest CT has gained a key place over the last decade to support the management of patients with difficult to treat and severe asthma.

State of the art

Bronchial wall thickening and mild dilatation or narrowing of bronchial lumen are frequently observed on chest CT in people with asthma. Bronchial wall thickening is correlated to the degree of obstruction and to bronchial wall remodeling and inflammation. Diverse conditions which can mimic asthma should be recognized on CT, including endobronchial tumours, interstitial pneumonias, bronchiectasis and bronchiolitis. Ground-glass opacities and consolidation may be related to transient eosinophilic infiltrates, infection or an associated disease (vasculitis, chronic eosinophilic pneumonia). Hyperdense mucous plugging is highly specific for allergic bronchopulmonary aspergillosis.

Perspectives

Airway morphometry, air trapping and quantitative analysis of ventilatory defects, with CT or MRI, can help to identify different morphological subgroups of patients with different functional or inflammatory characteristics. These imaging tools could emerge as new biomarkers for the evaluation of treatment response.

Conclusion

Chest CT is indicated in people with severe asthma to search for additional or alternative diagnoses. Quantitative imaging may contribute to phenotyping this patient group.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Asthme, Poumon, Scanner, Imagerie quantitative, Imagerie par résonance magnétique

Keywords : Asthma, Lung, Computed tomography, Quantitative imaging, Magnetic resonance imaging


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Vol 38 - N° 1

P. 41-57 - janvier 2021 Retour au numéro
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