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L’atteinte de structures neurologiques centrales explique-elle le défaut de perception des sensations respiratoires constaté au cours de l’infection à SARS CoV 2 ? - 09/06/21

Doi : 10.1016/j.rmr.2021.02.051 
A. Rivière 1, , C. Bureau 1, 2, M.C. Nierat 1, M. Decavèle 1, 2, M.A. Galarza Jimenez 3, P. Laveneziana 1, 3, C. Straus 1, 3, A. Demoule 1, 2, T. Similowski 1, 2, C. Morélot-Panzini 1, 2
1 Sorbonne Université, Inserm, UMRS1158 Neurophysiologie Respiratoire Expérimentale et Clinique, Paris, France 
2 AP-HP, Groupe Hospitalier Universitaire-Sorbonne Université, site Pitié-Salpêtrière, Service de Pneumologie, Médecine Intensive et Réanimation (Département R3S), Paris, France 
3 AP-HP, Groupe Hospitalier Universitaire-Sorbonne Université, site Pitié-Salpêtrière, Service des Explorations de la Fonction Respiratoire, de l’Exercice et de la Dyspnée, Département R3S, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La dyspnée semble peu rapportée au cours des pneumopathies causées par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS CoV 2), faisant parfois évoquer le terme d’“hypoxémie silencieuse”. La dyspnée, perception d’informations sensorielles liées à la respiration, est associée à un vécu émotionnel négatif. Elle résulterait de l’activation de structures du système limbique/paralimbique dont, l’insula. Cette dernière serait le centre d’alarme intéroceptif, reliant la perception de sensations viscérales (dont la dyspnée) à l’expérience consciente des émotions. Le potentiel neuroinvasif du SARS CoV 2 via les bulbes olfactifs fait suspecter une atteinte limbique/paralimbique mais aussi du tronc cérébral au cours de l’atteinte respiratoire de la Corona VIrus Disease 2019 (COVID19). Nous formulons l’hypothèse qu’une atténuation de la composante affective de la dyspnée lors de l’hypoxie, résultant de l’atteinte de l’intéroception, est la conséquence d’une atteinte de ces structures neurologiques.

Méthodes

Une étude observationnelle, DysCovid, a porté sur l’évaluation de l’interoception et de la dyspnée chez des patients hospitalisés en pneumologie et/ou en réanimation. Une étude physiopathologique, CRC COVID, a porté sur l’évaluation de l’interoception et de la dyspnée expérimentalement induite chez des patients présentant une forme neurologique pure de la COVID19. Ces études comportaient un examen neurologique, une évaluation de l’intéroception et de la dyspnée au moyen d’échelles visuelles analogiques (sensorielle et affective) et du questionnaire multidimensional dyspnea profile. Dans CRC-COVID la dyspnée et la réponse ventilatoire ont été évaluées lors de test en hypoxie et en hypercapnie.

Résultats et Conclusion

Les inclusions et analyses des données, sont en cours.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Physiologie, Contrôle ventilatoire


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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 38 - N° 6

P. 592-593 - juin 2021 Retour au numéro
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