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Antigène carcino-embryonnaire, est-il un indicateur de l’extension tumorale dans les carcinomes bronchiques non à petites cellules ? - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.128 
S. Joobeur, J. Ayeb , A. Migaou, N. Fahem, A. Ben Saad, R. Kaddoussi, I. Ben Limen, W. Ghribi, E. Zaara, S. Cheikh Mhamed, N. Rouatbi
 CHU Fattouma Bourguiba Monastir, Monastir, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’antigène carcino-embryonnaire (ACE) peut être produit en plus grande quantité par certaines cellules cancéreuses ou inflammatoires. Ce sont les cancers colorectaux qui produisent le plus d’ACE. Mais d’autres cancers peuvent être en cause : cancer de l’ovaire, du pancréas et parfois du poumon. C’est pourquoi, le dosage de l’ACE n’a pas de place dans le diagnostic positif des cancers pulmonaire. Sa place dans le bilan d’extension et le pronostic reste à déterminer.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur les dossiers des patients chez qui le diagnostic de carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) a été confirmé et pris en charge au service de pneumologie et d’allergologie au CHU de Monastir-Tunisie. On a comparé le taux d’ACE selon les différents stades de la maladie. Le test t de student a été utilisé pour la comparaison des moyennes avec un seuil de signification fixé à 5 %. Pour l’étude de la survie en fonction de l’ACE, on a utilisé la méthode de Kaplan-Meier.

Résultats

Sur 751 patients porteurs de CBNPC, 526 ont bénéficié d’un dosage de l’ACE. L’âge moyen de nos patients était de 62 ans avec une prédominance masculine (92 %). 46,4 % des patients avaient un carcinome épidermoïde et 48,7 % des cas avaient un adénocarcinome. Le bilan d’extension a conclu à un stade IIIB dans 13,1 % des cas et un stade IV dans 62,7 % des cas. Le taux moyen de l’ACE était significativement plus élevé chez les patients aux stades localement avancé (IIIA et IIIB) et métastatique comparativement aux patients aux stades précoces : 107,8ug/L versus 20,6ug/L (p à 0,013). De même, les patients au stade IV ont un taux significativement plus élevé d’ACE que les patients au stade III : 135,3ug/L versus 41,8ug/L (p à 0,001). Cependant, la médiane de survie était comparable chez les patients ayant un taux normal ou élevé d’ACE.

Conclusion

Malgré que le dosage de l’ACE n’ait pas d’intérêt dans le bilan diagnostique des CBNPC, il parait avoir une place comme un indicateur de l’extension tumorale.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 104-105 - janvier 2022 Retour au numéro
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