L’asthme avec hyperéosinophilie sanguine est rapporté être plus sévère et moins contrôlé.
Déterminer l’impact de l’hyperéosinophilie sanguine sur la sévérité et le contrôle de l’asthme allergique.
C’est étude rétrospective incluant 1000 cas d’asthme allergique confirmé suite à la réalisation des tests cutanés ou IgE spécifiques. On a comparé deux groupes : groupe 1 (G1) : incluant les sujets ayant une éosinophilie sanguine≥500/mm3 et groupe 2 (G2) : incluant les sujets ayant une éosinophilie sanguine<500/mm3.
Notre population était caractérisée par un âge moyen de 27±12 ans avec une prédominance féminine 60 %. L’asthme était bien contrôlé chez 68 % des patients et sévère chez 4,1 % des sujets. L’hyperéosinophilie sanguin chez le groupe 1 était associée à un pourcentage plus élevé d’asthme sévère (5 % versus 2,3 % ; p=0,05), un taux plus élevé d’hospitalisations en pneumologie (14 % versus 4,2 % ; p=0,01) et un taux plus élevé d’exacerbations durant la dernière année nécessitant le recours aux urgences (36,4 % versus 21 % ; p=0,021). Cependant, il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant le contrôle de l’asthme (G1 : 67 % versus G2 : 75 % ; p=0,5) et le recours à la ventilation mécanique (p=0,6).
L’asthme allergique associé à une hyperéosinophilie comporte plus de forme sévère nécessitant une prise en charge optimale afin d’assurer le contrôle.
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Publié par Elsevier Masson SAS.