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La ventilation en pression positive continue (CPAP) dans le traitement de l’insuffisance respiratoire aiguë liée à la COVID-19, expérience du service de pneumologie EPH de Rouiba - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.320 
R. Touahri , A. Boutenzar, Z. Taleb, A.M. Lehweije, A. Ketfi
 Université d’Alger, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Chez les patients atteints d’une insuffisance respiratoire dans la Covid-19, l’utilisation de la pression positive continue des voies aériennes (CPAP) pourrait participer à l’éviction de l’intubation.

Méthodes

Étude observationnelle a été menées auprès de 46 patients atteints d’une pneumonie liée au Covid-19, pour lequel un traitement par oxygénothérapie standard avec masque à haute concentration a échoué, une pression positive continue (CPAP) a été utilisée, les données cliniques, paracliniques et évolutives ont été analysées.

Résultats

Sur un total de 116 cas de Covid-19 confirmés hospitalisés entre 15 juillets et 31 août 2021, 46 patients ont nécessité une ventilation a type de CPAP soit 39,6 %, la moyenne d’âge était 60±15 ans, la moyenne de l’IMC 28, sexe était prédominés par les hommes 63 %, 22 % était vaccinés (1re dose), le tabagisme était retrouvé dans 29 %, la moyenne du délai diagnostique 12±7jours, les comorbidités les plus fréquentes, HTA et diabète 30 %, cardiopathie 14 %, pathologie thyroïdienne 13 %, BPCO 7 %, sur le plan clinique la fièvre était retrouvée dan 88 %, la toux et la dyspnée 83 %, maux de gorge 30 %, signes digestifs 37 %, la moyenne de FR à l’admission 27±11, SpO2 en air ambiant 72 %±16. Biologie a retrouvé une moyenne de GB: 10442, lymphocytes 601, VS 77, CRP 66, urée 0,59, LDH 925, D-dimères 1517, natrémie 139, l’imagerie a objectivée, un verre dépoli en plage dans 93 %, crayzy paving 50 %, condensation 54 %, la présence d’épanchement pleural et adénopathie médiastinales 4 %, embolie pulmonaire 13 %, la CPAP était introduite en moyenne à J9 d’hospitalisation avec une pression moyenne 9,53±1,47, pendant une moyenne 15heures par jours. La réponse à la CPAP a été évaluée une heure après, la SpO2 passait de 85 % à 87 %, la FR de 32 à 25 cycles/minute, 67 % des patient avaient une amélioration significative de la SpO2 et/ou la FR contre 33 % qui avaient une détérioration de leurs état initial, la durée moyenne nécessaire pour avoir une amélioration/stabilisation de la SpO2 était 4jours, la CPAP était sevrée après 5jours. Des complications étaient objectivées dans 33 %, 7 % des patients ont été transférés en réanimation, et nous déplorons 36 % de décès.

Conclusion

La CPAP peut être une stratégie de traitement efficace chez les patients gravement malades atteints d’insuffisance respiratoire aiguë du a la pneumonie COVID-19, et peut être déployé en toute sécurité dans un service de pneumologie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 185 - janvier 2022 Retour au numéro
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