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État des lieux des connaissances et attitude de la population de la ville de Sétif concernant les troubles du sommeil - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.419 
D. Adjiri
 Médecine, Sétif, Algérie 

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Résumé

Introduction

Le sommeil est un besoin biologique universel qui joue un rôle essentiel dans le maintien et le rétablissement de la santé. Les troubles du sommeil sont devenus un phénomène répondu qui ont de lourdes conséquences à court et à long terme sur la santé physique et mentale, la productivité, la sécurité et la qualité de vie.

Objectif

Connaître le niveau de connaissances de la population de la ville de Sétif sur les troubles du sommeil ainsi que leur attitude face à ces troubles.

Méthodes

Enquête transversale menée sur une période d’un mois dans une pharmacie de la ville de Sétif durant l’année 2019. Basée sur un auto-questionnaire distribué à 698 sujets ayant visité cette pharmacie.

Résultats

698 questionnaires ont été remplis. Prédominance masculine (74%) avec un âge moyen de 51 ans. L’insomnie a été citée par 90,7% de la population d’étude, la narcolepsie par 76,8%, alors que la somnolence diurne ainsi que le SAOS ont été cités par 35,2% et 19,2% respectivement. Aucun sujet de la population d’étude ne connaissait le syndrome des jambes sans repos. 64,8% des sujets interrogés banalisent ces troubles. Face à un trouble du sommeil, 89,4% de la population d’étude avaient utilisé des plantes médicinales (tisanes), 79% ont recherché l’information et/ou un traitement sur le Net et 78,8% avaient demandé le conseil du pharmacien, alors que le médecin généraliste a été consulté par 27,1% des sujets et le médecin neurologue par 11,2%.

Conclusion

Pour peu que le médecin les recherches, les troubles du sommeil sont très répondus parmi ses patients, toutes spécialités confondues. Subjectifs ou objectifs, primitifs ou secondaires, à type d’insomnie ou beaucoup plus rarement l’hypersomnie, ils témoignent tous d’une souffrance, voire d’une pathologie. Peu de gens consultent un médecin pour troubles du sommeil ce qui augmente encore le sous diagnostic de ces derniers. Les résultats de cette enquête nous poussent à réagir sur deux volets: le premier consiste à intégrer la médecine du sommeil dans le cursus de formation des étudiants en médecine et le second à entretenir des actions de sensibilisation de la population générale sur les troubles du sommeil, leurs étiologies ainsi que leurs conséquences sur la vie familiale, sociale et professionnelle.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 231 - janvier 2022 Retour au numéro
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