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Embolie pulmonaire aiguë chez les patients atteints de COVID-19, une étude rétrospective - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.453 
R. Touahri , H. Kaouan, M. Messoudi, A. Katem, A. Ketfi
 Université d’Alger, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

COVID-19 peut avoir un effet thrombogène, et l’embolie pulmonaire aiguë est une cause de détérioration clinique des pneumonies virales, particulièrement signalée au cours de cette maladie.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective de 78 patients hospitalisés pour COVID-19 confirmés, par un test antigénique et/ou une PCR, et ayant bénéficié d’un angioscanner thoracique pour une suspicion d’embolie pulmonaire, admis entre avril 2020 et out 2021. Deux groupes ont été identifiés G1 (20 cas d’embolie pulmonaire) et G2 (57 cas sans embolie pulmonaire).

Résultats

Sur un ensemble de 78 cas, G1 représente 25,64 % et G2 74 %. La moyenne d’âge a été respectivement (64 ans versus 61 ans), le tabagisme était retrouvé que dans le G2 (13 %, p=0,12), le délai des symptômes était respectivement (8 versus 10 jours), les comorbidité les plus marquées dans le G1, HTA (58 % versus 38 %, p=0,13), cardiopathie (16 % versus 5 %, p=0,13) sur le plan clinique, la dyspnée était plus fréquente dans le G1 (79 % versus 66 %, p=0,27), la toux (74 % versus 83 %), les signes digestifs (16 % versus 38 %, p=0,07), les vomissement (5 % versus 28 %, p=0,04), la moyenne de SPO2 à l’admission plus basse dans le G1 (79 % versus 82 %, p=0,61), sur le plan biologique, la moyenne de GB (9552 versus 8852), ASAT (27 versus 54, p=0,03), ALAT (23 versus 47, p=0,04), la moyenne de D-dimères (3997 versus 2723, p=0,15), les condensations pulmonaires sont plus fréquentes dans le G1 (83 % versus 55 %, p=0,029), ainsi que la présence d’un épanchement pleural (29 % versus 4 %, p=0,0014), la CPAP était nécessaire plus fréquemment dans le G1 (28 % versus 8 %, p=0,03), la durée d’hospitalisation moyenne a été plus prolongée (22 versus 13 jours, p=0,006), le transfert en réanimation (32 % versus 5 %, p=0,001), avec des décès (16 % versus 4 %, p=0,07).

Conclusion

La fréquence des embolies pulmonaires chez les patients atteints de COVID 19 a été élevée nécessitants l’indication d’une dose plus élevée de thromboprophylaxie devrait être discutée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 248 - janvier 2022 Retour au numéro
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