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Profil étiologique des pneumothorax au service de pneumologie, CHU de Marrakech - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.487 
M. Bougadoum , S. Ait Batahar, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohamed VI, laboratoire LRMS, FMPM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La distinction entre le pneumothorax spontané primaire, secondaire ou iatrogène est très intéressante, vu le pronostic et l’évolution particulière de chaque entité.

But

Décrire l’enquête étiologique, ainsi de déterminer le profil étiologique des pneumothorax.

Méthodes

Une étude transversale rétrospective et descriptive portant sur les dossiers médicaux des cas de pneumothorax hospitalisées au service de pneumologie du centre hospitalier universitaire Mohamed VI de Marrakech du janvier 2015 à décembre 2020.

Résultats

Au total, 203 cas sont inclus, la moyenne d’âge était de 40 ans, 67 % de nos patients étaient tabagiques. ATCD : BPCO chez 57 cas, tuberculose traitée chez 25 cas, asthme chez 6 patients. Le PNO était localisé chez 8 patients (3,9 %), et total chez 195 patients (96,1 %). La TDM thoracique a objectivé des bulles d’emphysèmes dans 86 cas, une dilatation des bronches dans 8, des lésions cavitaires dans 4 cas, un syndrome interstitiel dans 5 cas. La recherche de BK dans les expectorations était positive chez 20 patients, GENExpert des expectorations positif dans 25 cas. La sérologie hydatique était positive chez 1 malade. Une recherche immunologique de facteur rhumatoïde et des ANCA a été faite chez 4 malades, avec un taux de négativité de 100 %. Une fibroscopie bronchique a été réalisée chez 32 patients, soit 15,8 % des cas. Elle a objectivé un état inflammatoire de 1er degré chez 22 patients, un aspect normal dans 10 cas. Nous avons observé 200 PNO spontané (98,5 %), et 3 cas de PNO iatrogène (1,5 %) ; concernant les PNO spontanés, 90 cas étaient primitifs, 110 cas secondaires : 57 cas secondaires à une BPCO, 37 cas à une tuberculose pulmonaire, 4 cas à un asthme, 3 cas à un cancer pulmonaire, 5 à une pneumopathie interstitielle disséminée chronique (2 silicoses, 1 fibrose pulmonaire idiopathique et 2 cas de LAM), 2 à une infection à germe non identifié, 1 cas révélant une hydatidose et 1 cas révélant un syndrome de Marfan.

Conclusion

Le pneumothorax est une urgence diagnostique et thérapeutique, l’enquête étiologique est importante vu le pronostic, basé principalement sur la TDM thoracique. Dans notre contexte, l’entité du pneumothorax spontané secondaire est dominante, principalement à cause de la BPCO et la tuberculose étant un pays endémique d’où la nécessité de promouvoir la consultation du sevrage au tabagisme et d’améliorer le délai de diagnostic et de prise en charge de la tuberculose.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 262 - janvier 2022 Retour au numéro
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