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Les exacerbations sévères de bronchopneumopathie chronique obstructive aux services de pneumologie de Befelatanana et Fenoarivo - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.092 
F.P.P. Andriamahenina 1, , K. Ravahatra 2, M. Tiaray Harison 1, N.L.E. Rafitoharson 2, L. Rebasy 2, A.M. Nandimbiniaina 1, A.Z. Razafindrasoa 1, D.O. Andriarimanga 1, S.M. Razafimpihanina 1, O.F. Rakotondrasoa 1, A.M. Fidy 2, J.R. Rakotomizao 1, J.L. Rakotoson 1, R.N. Raharimanana 2
1 Service de pneumologie, CHU Joseph Raseta Befelatanana, Antananarivo, Madagascar 
2 Service de pneumologie, CHU Fenoarivo, Antananarivo, Madagascar 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive est un événement aigu caractérisé par une aggravation des symptômes respiratoires. Sa fréquence et sa sévérité influent négativement sur l’évolution ultérieure de la maladie tant sur la mortalité que la morbidité. L’objectif de cette étude est de décrire le profil épidémio-clinique des exacerbations sévères de bronchopneumopathie chronique obstructive.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive multicentrique menée sur une période de 1 an allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019 dans les services de pneumologie de Befelatanana et Fenoarivo, Antananarivo, Madagascar, incluant tous les patients hospitalisés pour une exacerbation de bronchopneumopathie obstructive pendant cette période.

Résultats

Au total, 132 cas étaient colligés, soit une prévalence de 7,4 %. L’âge moyen était de 61 ans. Une prédominance masculine était retrouvée avec un sex-ratio de 2,5. La bronchopneumopathie chronique obstructive était déjà connue dans 20 % des cas. Les comorbidités étaient représentés par l’hypertension artérielle (27 %), le diabète (5 %) et les cardiopathies (5 %). Soixante-quatorze pour cent (74 %) des cas étaient tabagiques et 93 % étaient exposés à la biomasse. Les signes fonctionnels rencontrés étaient dominés par la dyspnée (96 %), le changement d’aspect (51 %) et augmentation de volume (15 %) de l’expectoration. Le traitement incluait des bronchodilatateurs (96 %) et une antibiothérapie (90 %). L’évolution était favorable dans 90 % des cas. Le taux de décès était de 10 %. L’exacerbation était due à une surinfection bronchique dans 93 % des cas.

Conclusion

L’exacerbation sévère était le plus souvent la circonstance de découverte de la maladie. Un diagnostic précoce et un traitement adapté incluant la vaccination serait cruciale pour éviter les exacerbations.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 90 - janvier 2022 Retour au numéro
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