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Rôle de la GTPase Rac dans les mécanismes inflammatoires dans l’asthme sévère - 09/03/22

Doi : 10.1016/j.rmr.2022.02.011 
D. Hassoun 1, 2, , L. Rose 2, M. Rousselle 2, A. Magnan 3, F.-X. Blanc 1, 2, G. Loirand 2, V. Sauzeau 2
1 Université de Nantes, CHU Nantes, CNRS, Inserm, l’institut du thorax, 44000 Nantes, France 
2 Université de Nantes, CNRS, Inserm, l’institut du thorax, 44000 Nantes, France 
3 INRAe UMR_S 0892, Hôpital Foch, Université de Versailles Saint-Quentin, Paris Saclay, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’asthme est une pathologie bronchique caractérisée par une hyperréactivité bronchique, un remodelage tissulaire et une inflammation chronique. Les travaux de l’équipe ont prouvé que la GTPase Rac est impliquée dans la contraction et la prolifération musculaire lisse bronchique (J Allergy Clin Immunol, 2018, 142, 824-833 ; Thorax, 2021, doi :10.1136/thoraxjnl-2020-216271). Parallèlement, l’inhibition de Rac dans des modèles murins d’asthme réduit la quantité de cellules immunes présentes dans le lavage bronchoalvéolaire. Ici, l’objectif a été de préciser le rôle de Rac dans l’inflammation dans l’asthme.

Méthodes

Un modèle murin d’asthme allergique sévère aux acariens, composé d’une sensibilisation percutanée et de challenges intranasaux, a été réalisé. Nous avons étudié par cytométrie en flux et en histologie les effets d’une inhibition pharmacologique de Rac par nébulisation sur l’inflammation neutrophilique et éosinophilique. Conjointement, son activation a été évaluée par immunofluorescence sur des biopsies bronchiques issues de patients asthmatiques sévères (étude NARACAS).

Résultats

Chez la souris, Rac est activée dans les polynucléaires éosinophiles (cytométrie en flux). Son inhibition pendant les challenges diminue le remodelage, les infiltrats inflammatoires (histologie) et une tendance à un nombre réduit de polynucléaires éosinophiles a été observée. Cela s’accompagnait d’une réduction de l’IL-2 (p<0,05), impliquée dans la prolifération lymphocytaire T, ainsi qu’une tendance à des concentrations réduites d’IL-4, impliquée dans les réponses de type 2. Chez l’Homme, une activation de Rac est présente dans les cellules infiltrantes dans les biopsies bronchiques de patients asthmatiques sévères.

Conclusions

Nos résultats montrent que Rac s’active dans les populations inflammatoires bronchiques au cours de l’asthme. Son rôle complexe dépend des populations cellulaires et son implication physiopathologique au sein des polynucléaires éosinophiles est en cours d’évaluation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Asthme-Allergie


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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 39 - N° 2

P. 112 - février 2022 Retour au numéro
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