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Connaissances et attitudes des médecins sur le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil à Kinshasa-République Démocratique du Congo - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.218 
B. Tete 1, , 2 , A. Nkodila 2, B. Muhala 3, P. Akilimali 4, S. Bisuta 1, J.R. Makulo 5, J.M. Kayembe 1
1 Université de Kinshasa, faculté de médecine, cliniques universitaires de Kinshasa, département de médecine interne, service de pneumologie, unité d’exploration de sommeil et troubles de la vigilance, Kinshasa, RD Congo 
2 Centre hospitalier Arpajon, France 
3 Université protestante au Congo, faculté de médecine, Kinshasa, RD Congo 
4 Université de Kinshasa, faculté des sciences, département d’informatique, Kinshasa, RD Congo 
5 Université de Kinshasa, faculté de médecine, école de santé publique, Kinshasa, RD Congo 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est une pathologie souvent méconnue surtout en Afrique subsaharienne. L’objectif de cette enquête est d’évaluer le niveau de connaissances et attitudes des médecins sur le SAHOS à Kinshasa.

Méthodes

Étude transversale menée auprès des médecins généralistes, spécialistes et stagiaires finalistes en médecine exerçant dans les hôpitaux publics et privés de Kinshasa du entre juillet et octobre 2021. Un questionnaire auto-administré et anonyme de 30 points a été utilisé. Les caractéristiques sociodémographiques, les connaissances sur la clinique, para clinique et traitement du SAHOS ont été collectés. Nous avons défini 3 niveaux de connaissance : faible [0–9] points, moyen [10–19] points et élevé [20–30] points.

Résultats

Cette première enquête a concerné 821 répondants dont 376 généralistes (47,0 %), 217 (27,1 %) médecins stagiaires, 207 spécialistes (25,9 %) d’âge moyen de 35,9±7,0 ans. Le niveau de connaissance était faible à 66,6 %, moyen à 25,2 % et élevé à 8,2 %. Le cours de pneumologie est la principale source d’information (91,4 %). Les symptômes les plus cités étaient le ronflement (42,4 %), la fatigue (21,2 %) et la somnolence diurne (20,7 %). Les facteurs de risque les plus évoqués étaient l’obésité (48,2 %) et l’âge avancé (9,4 %). L’examen de référence type polygraphie/polysomnographie n’est pas connu (71,4 %). Seul 8,8 % connaissaient le traitement de référence par PPC.

Conclusion

Le niveau de connaissance des médecins sur SAHOS à Kinshasa est faible, ceci explique le sous diagnostique. Une formation pour les médecins et le renforcement du plateau technique sont nécessaires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 147 - janvier 2023 Retour au numéro
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