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Le comportement tabagique des étudiants en soins infirmiers - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.247 
M. Hamdi , H. Smadhi, I. Akrout, H. Kamoun, H. Rejab, H. Hassen, D. Greb, H. Ben Abdelghaffar, L. Fekih, M.L. Megdiche
 Service de pneumologie IBN Nafis, faculté de médecine de Tunis, hôpital Abderrahmen Mami Ariana, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les futurs professionnels de la santé jouent un rôle important dans la lutte anti-tabac et la prise en charge des fumeurs. Cependant, ils sont peu préparés à ce rôle et leurs attitudes à l’égard des fumeurs dépendent de leurs comportements personnels en matière de tabac. C’est dans ce cadre que s’inscrit la présente étude qui vise à étudier le comportement tabagique des étudiants et à évaluer leurs attitudes à l’égard du tabac.

Méthodes

Étude transversale, menée au cours du 2e trimestre de l’année scolaire 2021–2022 à l’aide d’un auto-questionnaire auprès de 225 étudiants paramédicaux.

Résultats

Cinquante-neuf virgule un pour cent des étudiants enquêtés étaient de sexe féminin avec un âge moyen de 22,9 ans. L’étude du comportement tabagique a montré que 53,7 % étaient fumeurs, 0,8 % des ex-fumeurs, 16,9 % ont essayé de fumer et 28,4 % n’ont jamais fumé. Le principal facteur favorisant le tabagisme était la présence de fumeurs parmi les amis ou les membres de la famille. La prévalence globale du tabagisme à la cigarette était de 53,7 %, la chicha était associée dans 18 % des cas. L’habitude tabagique était légèrement plus importante chez les garçons (55,4 %). L’âge moyen de la première cigarette était de 17 ans. Quatre-vingt douze pour cent ont commencé à fumer quotidiennement entre 18–23 ans. La dépendance à la nicotine était absente dans 8 % des cas, faible chez 48 %, moyenne chez 38,9 % et forte dans 12,3 % des cas. Cinquante-sept pour cent avaient envie d’arrêter de fumer, les filles étaient plus enclines à déclarer leurs projets d’arrêt. Vingt Cinq pour cent ont fait au moins une tentative de sevrage. Soixante-treize pour cent des étudiants méconnaissaient l’existence de consultations d’aide au sevrage. Ils n’étaient pas très conscients du rôle qu’ils devront jouer dans la lutte anti-tabac et plus que la moitié étaient persuadés qu’ils n’ont pas suffisamment de connaissances pour pouvoir jouer ce rôle efficacement.

Conclusion

Le tabac reste l’une des principales causes de décès dans le monde. Les futurs personnels de la santé ont un rôle éminent à jouer dans la lutte anti-tabac. Il est alors recommandé d’améliorer les programmes d’éducation anti-tabac chez les étudiants.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 159 - janvier 2023 Retour au numéro
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