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Évaluation des connaissances sur la tuberculose chez les médecins internes et résidents du CHU Souss-Massa à Agadir - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.275 
S. Farhat , F. Ellachgar, H. Moubachir, H. Serhane
 Service de pneumologie, CHR Hassan II, CHU Souss-Massa, laboratoire LARISS, FMPA, université Ibn Zohr, Agadir, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Au Maroc, la tuberculose reste encore un problème de santé publique. La lutte conjointe contre cette endémie nécessite des connaissances et attitudes de la part du personnel soignant, conformes aux recommandations en vigueur. Le but de cette étude est d’évaluer les connaissances des médecins internes et résidents du CHU Souss-Massa d’Agadir sur la tuberculose afin d’identifier les insuffisances et de proposer des solutions.

Méthodes

Nous avons mené une étude transversale utilisant un auto-questionnaire administré de façon aléatoire aux médecins internes et résidents du CHU Souss-Massa d’Agadir, comportant des questions sur les données sociodémographiques et d’autres sur les connaissances liées à la tuberculose.

Résultats

L’âge moyen des répondeurs était de 26 ans, avec une prédominance féminine (58,9 %). Presque la totalité des médecins (98,2 %) savaient que pas toutes les formes de tuberculose sont contagieuses, seulement 29,8 % ont cité que la forme pulmonaire est la seule forme contagieuse. Tous les répondeurs avaient une bonne connaissance des éléments à rechercher systématiquement à l’interrogatoire (notion de contage tuberculeux, vaccination BCG, signes d’imprégnation), cependant 47,3 % se contentent d’un examen pleuro-pulmonaire chez un patient avec suspicion de tuberculose. Les agents interrogés ont affirmé à 57,9 %, rechercher systématiquement un terrain d’immunodépression chez tous les patients atteints de tuberculose alors 19,3 % ne le proposent que s’il s’agit d’une forme grave de tuberculose. Bien que 73,3 % pensaient que le diagnostic de la tuberculose ne semble pas évident, seulement 22,8 % savaient que le diagnostic de certitude se base sur une confirmation bactériologique ou histologique. Parmi ces répondeurs, 61 % se sentaient capable de rédiger une ordonnance des antibacillaires, et d’assurer une bonne surveillance des patients sous traitement. Pour 77,1 %, la vaccination BCG ne protège que contre les formes graves de tuberculose, alors que pour 17,5 %, elle protège également contre le développement de la tuberculose maladie. La moitié des médecins (51 %) jugent leur risque de contamination élevé, et presque la totalité utilise comme moyen de protection le port d’un masque chirurgical uniquement.

Conclusion

Bien que les connaissances et attitudes des médecins internes et résidents du CHU Souss-Massa d’Agadir semblent satisfaisantes, une formation professionnelle continue s’avère nécessaire pour un meilleur contrôle de la maladie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 170-171 - janvier 2023 Retour au numéro
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