Le risque des infections respiratoires basses chez les internes aux urgences de CHR Hassan II d’Agadir - 12/01/23

Les infections respiratoires basses constituent un problème de santé publique en raison de leur fréquence en consultation. Vu que les internes des urgences sont les premiers à confronter ses malades, ils sont plus exposés à faire ces infections.

Notre étude a pour objectif de déterminer la prévalence des infections respiratoires basses chez les internes aux urgences, et le risque de contamination.

Nous avons mené en août 2022 une étude transversale exhaustive à visée descriptive et analytique réalisée auprès des internes qui passent des gardes aux urgences du CHR Hassan II d’Agadir, par l’administration d’un questionnaire sur la plateforme Google Forms, l’analyse des données a été faite par le logiciel IBM SPSS Statistics v26.

La moyenne d’âge était de 23 ans, avec prédominance féminine 68,3 %. Au total, 67,1 % des participants étaient des internes de CHU et 32,9 % des internes de périphérie. Au total, 7,3 % sont tabagiques, 98,8 % sont vaccinés par le BCG, 92,7 % n’ont pas reçu leur dose annuelle de vaccin antigrippal tandis que 96,3 % ont reçu leurs doses de vaccin contre la COVID-19 et 78 % parmi eux étaient testés positifs. Au total, 68,3 % n’ont aucun de ces éléments suivants : salle de consultation bien aérée, nombre de fenêtres suffisants, système de ventilation et respect de la distension médecin-malade. 73,2 % ont déjà fait une infection respiratoire basse. 72 % n’ont pas eu une formation en hygiène 82,9 % utilisent des masques de protection pendant les gardes aux urgences 92,7 % ne prend pas les mesures nécessaires pour limiter le risque des IR basses.

Le résultat de ce travail met le point sur le risque encouru des internes au cours des gardes aux urgences, dû aux mauvaises conditions de travail et manque des moyens de protection.