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Profil radioclinique du poumon éosinophile - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.385 
S. Msika , M. Zadi, S. Hallouli, H. Arfaoui, H. Jabri, W. El Khattabi, H. Afif
 Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août 1953, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le poumon éosinophile est un groupe hétérogène d’affections caractérisées par l’infiltration du parenchyme pulmonaire par les éosinophiles donnant des infiltrats pulmonaires parfois labiles, d’une éosinophilie alvéolaire (lavage bronchioloalvéolaire 20 %) et/ou d’une éosinophilie circulante. L’objectif de notre travail est de relever les caractéristiques cliniques, paracliniques et radiologiques du poumon éosinophile et de dégager le profil étiologique de ce groupe d’affections.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur une période allant de janvier 2011 à juillet 2022 incluant 14 patients hospitalisés pour un poumon éosinophile.

Résultats

L’âge moyen était de 45 ans (18–57 ans) avec une prédominance féminine de 64 %. Des antécédents d’asthme ont été retrouvés chez tous les patients, un antécédent ORL a été retrouvé dans 36 %. Les signes cliniques étaient dominés par la toux et la dyspnée retrouvés chez tous les patients. Une atteinte neurologique dans 5 cas, une atteinte sinusale dans 3 cas, une pleurésie bilatérale dans 2 cas et une péricardite dans un cas. L’hyperéosinophilie sanguine était en moyenne supérieure à 1000 éléments. L’éosinophilie a été retrouvée dans le lavage bronchioloalvéolaire chez tous nos malades. La TDM thoracique avait montré essentiellement des infiltrats pulmonaires parfois labiles. Les étiologies retrouvées étaient la granulomatose éosinophile avec polyangéite dans 8 cas, la parasitose intestinale dans 2 cas et l’aspergillose bronchopulmonaire allergique et la maladie de carrington dans un cas chacune. Douze patients ont été traités par une corticothérapie par voie générale associée à un traitement antifongique dans un cas et immunosuppresseur dans 3 cas, deux patients ont été traités par un traitement antiparasitaire. L’évolution était favorable chez les 13 patients.

Conclusion

Le poumon éosinophile est une affection grave nécessitant une enquête étiologique rigoureuse est nécessaire afin d’adapter la prise en charge thérapeutique qui reste basée sur la corticothérapie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 216 - janvier 2023 Retour au numéro
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