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Comorbidités et difficultés de la prise en charge de la pneumopathie infiltrante diffuse chronique à la clinique de pneumophtisiologie du CHNU Fann à propos de 106 patients - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.450 
V. Olela , S. Musangu, F.B.R. Mbaye, M.F. Cissé, K. Thiam, Y. Dia Kane, N.O. Touré
 Service de pneumologie de Centre Hospitalier National université de Fann 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les PIDC font partis des maladies longues en durée et sans rémission spontanée. Les comorbidités au cours des pneumopathies infiltratives diffuses (PID) sont nombreuses. Elles peuvent être respiratoires ou extra respiratoires avec un impact négatif sur ma qualité de la vie. Leur prévalence et leur morbimortalité en augmentation entrainent un fardeau économique important.

Méthodes

Une étude rétrospective, transversale et descriptive à visée analytique a été menée à la clinique de pneumologie de FANN chez les patients suivis en consultation spécialisée pour pneumopathies infiltratives diffuses depuis 2017 jusqu’en septembre 2019; ayant une confirmation scannographique. Le but de notre étude était d’identifier parmi des patients suivis pour pneumopathies infiltratives diffuses (PID) ceux présentant des comorbidités et d’identifier les difficultés de la prise en charge.

Résultats

Les comorbidités associées aux PIDC étaient retrouvées chez 94 patients soit 88.7%, les comorbidités suivantes ont été retrouvées: les troubles anxieux dépressifs dans 55.6% ; 43, 3%(n=46) de patients avaient l’âge de plus de 60 ans; la dénutrition était à 42,45% (n=45), le trouble de sommeil retrouvé dans 32,8% (n=34), les affections cardiovasculaires trouvaient été HTAP dans 38,6% (n=41) ; le cœur pulmonaire chronique dans 32,07% (n=34), HTA dans 20.75% (n=22), le trouble de conduction dans 10,38% (n=11), CMD dans 2,83% (n=3), l’anémie dans 17,92% (n=17.92), l’insuffisance respiratoire chronique dans 16,04% (n=34), la dyslipidémie dans 11.3% (n=12), le diabète dans 7.55% (n=8), l’obésité dans 3,7% (n=4), hyper uricémie dans 6,6% (n=12), la qualité de la vie était altérée sur le plan physique dans 58,49% altérée sur le plan psychologique dans 53,7% et relationnel dans 34,91.

Conclusion

De nombreuses comorbidités respiratoires ou non peuvent être associées aux PIDC. Elles aggravent leur mortalité et altèrent qualité de la vie des patients. La faible revenue des manages est une des causes les plus importantes de la faible adhésion aux consultations. Leurs contrôles représentent un moyen de réduire les évènements de PIDC, dont la mortalité et améliorer la qualité de la vie des patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 247 - janvier 2023 Retour au numéro
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