S'abonner

Les pneumopathies infiltrantes diffuses et exposition environnementale : y a t’il une corrélation? - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.455 
H. Biborchi , S. Bounhar, M. Nokra, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohammed VI, Labo. LRMS, FMPM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) sont de mécanismes très variés. La recherche d’une exposition professionnelle ou domestique est une étape essentielle de l’interrogatoire.

Méthodes

Nous proposons une étude rétrospective sur 52 cas de PID hospitalisés au service de maladies respiratoires du CHU Mohammed VI de Marrakech janvier 2020 et juillet 2022.

Résultats

La moyenne d’âge est 57 ans avec une prédominance féminine dans 63% des cas. 83% des femmes étaient des femmes au foyers alors que 31% des hommes étaient des agriculteurs et 21% des commerçants. 19% des patients étaient tabagiques sevrés et 2 femmes était exposées au tabagisme passif. Les expositions les plus rencontrées sont celle à la fumée de bois chez 25% des patients et aux déjections de volailles chez 30% des patients dont 81% était des femmes. 3 cas avaient une exposition aux déjections d’oiseaux, 6 cas aux déjections de volailles et batailles. La sarcoïdose et la PHS étaient les étiologies les plus pourvoyeuse de PID chroniques dans 21% et 20% des cas. La dyspnée et la toux ont dominé la symptomatologie retrouvée respectivement dans 94% et 78% des cas. On a trouvé des râles crépitants en velcro chez 55% des patients. L’imagerie tomodensitométrique a montré un pattern scanographique de pneumopathie interstitielle commune dans 40% des cas et un aspect en verre dépoli dans 23% des cas. La bronchoscopie a montré un état inflammatoire dans 42% des cas. La biopsie bronchique a objectivé un granulome dans un seul cas. Le lavage broncho-alvéolaire était lymphocytaire dans 28% des cas.

Conclusion

On a trouvé des expositions au foin moisi, aux déjections d’oiseaux, à la fumée de bois, sans pouvoir confirmer le diagnostic, ce qui montre le rôle considérable de l’exposition environnementale professionnelle ou domestique dans la survenue des pneumopathies infiltrantes diffuses, et donc l’intérêt de leur recherche est une étape essentielle dans l’orientation diagnostic et la prise en charge.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 15 - N° 1

P. 249 - janvier 2023 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • OPALE, programme d’accompagnement des patients atteints de Pneumopathie Interstitielle Diffuse Fibrosante et souffrants d’une FPI, PID-ScS ou PID-FP
  • M. Guillotin, C. Hakibilen, S. Jouneau, C. Agard, A. Constantin, G. Prévot
| Article suivant Article suivant
  • Répartition des étiologies des pneumopathies infiltrantes diffuses dans un service de pneumologie au Maroc
  • H. Biborchi, M. Nokra, S. Bounhar, L. Amro