S'abonner

Évaluation des connaissances des pneumologues tunisiens sur l’anaphylaxie induite par les médicaments - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.578 
T. Cherif , A. Ben Mansour, S. Ben Saad, A. Slim, O. Kahloul, H. Daghfous, F. Tritar
 Service de pneumo-allergologie « C », hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les réactions d’anaphylaxie induite par les médicaments sont fréquentes et leurs gravités imposent une connaissance optimale de leur prise en charge.

Le but de notre étude est d’évaluer les connaissances et les pratiques des pneumologues en matière d’anaphylaxie induite par les médicaments.

Méthodes

Étude transversale et multicentrique réalisée entre janvier et juin 2022, organisée sous forme de questionnaire anonyme adressé aux médecins pneumologues exerçant dans 7 centres hospitaliers de la Tunisie. Nous avons calculé le score global des connaissances (SGC) pour chaque répondant et nous avons recherché des corrélations statistiques en utilisant les tests non paramétriques.

Résultats

Parmi 214 interrogés, 97 participants ont répondu (45,3 %), avec une prédominance féminine (sex-ratio=0,18). L’âge moyen était de 35 ans±8,69 ans. La majorité des répondants étaient des médecins séniors (n=49, 51,1 %). L’ancienneté dans le grade était entre 0 et 4 ans pour 73 participants (75,3 %). Soixante médecins (61,8 %) ont déjà été témoins d’un accident d’anaphylaxie. Les médecins séniors étaient significativement plus habiles à identifier les manifestations cliniques que les médecins juniors avec une différence significative (p<0,05). La moitié des médecins (48,5 %, n=47) avait correctement identifié les modalités d’administration de l’adrénaline par voie intraveineuse, et 13,4 % seulement (n=13) connaissaient la dose en intramusculaire. Le SGC moyen était comparativement plus élevé chez les médecins séniors avec une différence statistiquement significative (p=0,02). La majorité des répondants (61,8 %, n=60) n’ont jamais ou ont rarement remis un document explicatif au malade dans l’attente des explorations allergologiques.

Conclusion

La connaissance de l’anaphylaxie induite par les médicaments apparaît, selon nos résultats, insuffisante en particulier auprès des jeunes médecins. La formation sur la prise en charge de l’anaphylaxie induite par les médicaments doit être améliorée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 15 - N° 1

P. 66 - janvier 2023 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Comparaison indirecte du dupilumab et du tezepelumab chez des patients atteints d’asthme sévère
  • K.R. Chapman, P. Guyot, F. Bourhis, J. Msihid, R. Nair, A. Nag, M. Hardin, J.A. Jacob-Nara, G. Devouassoux, C. Taillé, A. Bourdin, Ramses Study Groupe X
| Article suivant Article suivant
  • Qu’en est-il de l’observance thérapeutique chez les adolescents asthmatiques ?
  • A. Manaa, L. Kara, B. Recaibi, A. Nouar, S. Hachad, D. Chenah, B. Bioud