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Facteurs prédictifs de symptômes persistants une année ou plus après une forme légère de COVID-19 - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.101 
A. Touil 1, E. Nemsi 1, , S. Maazaoui 1, S. Maddeh 1, T. Znegui 1, M. Chaabane 1, Y. Ayedi 2, S. Habibech 1, R. Fakhfakh 2, H. Racil 1, N. Chaouch 1
1 Service de pneumologie et d’endoscopie interventionnelle, pavillon 2, hôpital Abderrahman Mami, Ariana, Tunisie 
2 Service d’épidémiologie et de statistiques, hôpital Abderrahman Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le COVID-19 est une maladie virale émergente particulière pouvant être responsable de symptômes persistants plusieurs mois après l’infection initiale. Le suivi médical à long terme est parfois difficile et les données manquent essentiellement pour les patients ayant été traités en ambulatoire. Le but de cette étude était de déterminer les facteurs prédictifs de COVID long après une année ou plus chez des patients ayant eu une forme légère.

Méthodes

Étude prospective analytique incluant 1124 patients ayant eu une forme légère de COVID-19 et ayant été traité en ambulatoire sans recours à l’oxygénothérapie. Chaque patient a répondu à un questionnaire diffusé en ligne. Nous avons comparé 2 groupes: ceux encore symptomatiques au moins une année de l’infection et ceux asymptomatiques au même délai.

Résultats

Un total de 268 patients (23,8 %) ont signalé des symptômes persistants pendant au moins 12 mois après l’infection. Les symptômes les plus fréquemment rapportés étaient les troubles cognitifs, l’asthénie, l’anosmie et les troubles psychologiques. L’âge moyen des patients était de 30,61±9,3 ans et 86 % des patients étaient de sexe féminin. Plus de la moitié des patients présentaient au moins 10 symptômes au cours de la phase aiguë et 16,3 % d’entre eux avaient des comorbidités. Les facteurs prédictifs de COVID long au moins 12 mois après l’infection étaient l’obésité (odds ratio [OR]=1,1 ; intervalle de confiance à 95 % [IC95 %] [0,5–1,3]), les comorbidités (OR=1,5 ; IC95 % [0,7–2,9]) et le nombre de symptômes à la phase aiguë (OR=1,3 ; IC95 % [1,1–1,6]). Le sexe féminin, le tabagisme et la consommation d’alcool ne semblent pas être des facteurs de risque (OR=0,8 ; IC95 % [0,7–0,9], OR=0,4 ; IC95 % [0,2–0,7], OR=0,3 ; IC95 % [0,1–0,5]) respectivement.

Conclusion

Notre étude a montré que la persistance de symptômes après plus de 12 mois d’une infection COVID-19 légère n’est pas rare, même chez une population relativement jeune. L’obésité, les comorbidités et le nombre de symptômes à la phase aiguë sont des facteurs de risque importants à considérer.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 96 - janvier 2023 Retour au numéro
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