S'abonner

Pathologies bronchiques et usage d’héroïne. Revue systématique - 01/12/23

Bronchial diseases and heroin use. A systematic review

Doi : 10.1016/j.rmr.2023.09.006 
M. Underner a, , J. Perriot b, G. Peiffer c, G. Brousse d, N. Jaafari a
a Unité de recherche clinique Pierre-Deniker, centre hospitalier Laborit, 370, avenue Jacques-Cœur, CS 10587, 86021 Poitiers cedex, France 
b Dispensaire Émile-Roux, CLAT, centre de tabacologie, 63100 Clermont-Ferrand, France 
c Service de pneumologie, CHR Metz-Thionville, 57038 Metz, France 
d Service d’addictologie, CHU de Clermont-Ferrand, université Clermont Auvergne, 63100 Clermont-Ferrand, France 

Auteur correspondant. Unité de recherche clinique Pierre-Deniker, centre hospitalier Laborit, 370, avenue Jacques-Cœur, CS 10587, 86021 Poitiers cedex, France.Unité de recherche clinique Pierre-Deniker, centre hospitalier Laborit370, avenue Jacques-Cœur, CS 10587Poitiers cedex86021France

Résumé

Introduction

L’usage d’héroïne peut causer des complications respiratoires dont l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et les bronchectasies (DDB).

Objectifs

Revue générale de la littérature exposant les données sur la relation entre la consommation d’héroïne et les complications bronchiques les difficultés du diagnostic et de la prise en charge.

Sources documentaires

Medline, période 1980–2022, mots-clés : « asthma » ou « bronchospasm » ou « COPD » ou « bronchiectasis » et « heroin » ou « opiate » ou « opiates », avec les limites « Title/Abstract ». Concernant l’asthme 26 études ont été retenues, 16 pour la BPCO et 5 pour les DDB.

Résultats

La prévalence de l’asthme et de la BPCO est plus élevée chez les héroïnomanes ; ces patients sont moins observants de leur traitement. Une association positive existe entre la fréquence des exacerbations d’asthme, l’admission en soins intensifs et l’inhalation d’héroïne. Le diagnostic de BPCO est tardif ce qui aggrave le cours de la maladie ; la présence d’emphysème et de DDB sont des éléments de mauvais pronostic.

Conclusion

Les affections bronchiques doivent être mieux identifiées chez les consommateurs d’héroïne afin d’optimiser leur prise en charge qui comprend l’arrêt de substances toxiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Heroin use can cause respiratory complications including asthma, chronic obstructive pulmonary disease (COPD) and bronchiectasis (BD).

Objectives

A general review of the literature presenting the data on the relationships between heroin consumption and bronchial complications, while underlining the difficulties of diagnosis and management.

Documentary sources

Medline, 1980–2022, keywords “asthma” or “bronchospasm” or “COPD” or “bronchiectasis” and “heroin” or “opiate” or “opiates”, with limits pertaining to “Title/Abstract”. Concerning asthma, 26 studies were included, as were 16 for COPD and 5 for BD.

Results

Asthma and COPD are more prevalent among heroin addicts, who are less compliant than other patients with their treatment. The authors found a positive association between frequency of asthma exacerbations, admission to intensive care and heroin inhalation. Late diagnosis of COPD worsens the course of the disease; emphysema and BD are poor prognostic factors.

Conclusion

Bronchial diseases in heroin users can be identified by means of respiratory function exploration and chest CT scans. These tests should be performed frequently in view of optimizing their care, which includes their weaning themselves from addictive substances.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Héroïne, Opiacés, Asthme, BPCO, Emphysème, Bronchectasies

Keywords : Heroin, Opiates, Asthma, COPD, Emphysema, Bronchiectasis


Plan


© 2023  SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 40 - N° 9-10

P. 783-809 - novembre 2023 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Maladie associée aux IgG4 : une maladie protéiforme aux manifestations thoraciques fréquentes
  • M. Groh, P. Habert, M. Ebbo, R. Muller, L. Gaigne, J.-Y. Gaubert, N. Schleinitz
| Article suivant Article suivant
  • Place de l’endoscopie dans les gestions des nodules périphériques. Partie 1 : diagnostic
  • S. Lachkar, F. Guisier, L. Thiberville, E. Dantoing, M. Salaün

Déjà abonné à cette revue ?