S'abonner

Profil radioclinique des pneumopathies infiltrantes diffuses - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.307 
H. Arfaoui, M. Nahidi , H. Bamha, W. El Khattabi, N. Bougteb, H. Jabri, H. Afif
 Service de pneumologie, CHU d’Ibn-Rochd, hôpital 20 Août 1953, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) représentent un groupe hétérogène d’atteintes pulmonaires pouvant toucher les trois composants du parenchyme pulmonaire. Elles se caractérisent par un polymorphisme clinique et radiologique, et des étiologies connues et d’autres idiopathiques. Le but de notre étude est de déterminer le profil radiologique et clinique des PID.

Méthodes

Étude rétrospective et descriptive sur 50 patients suivis pour PID au service de pneumologie de l’hôpital 20 Août 1953 (Casablanca – Maroc) sur une période de janvier 2022 à mai 2023.

Résultats

L’âge de nos patients allait de 25 ans à 80 ans (moyenne d’âge de 56 ans) avec une prédominance féminine de 62 %. Leurs antécédents étaient répartis comme suit : dyspnée chronique 66 %, bronchorrhée chronique 40 %, tuberculose pulmonaire et d’hypertension artérielle 6 % chacune, diabète 14 %, maladie auto-immune 14 %, polymédication 14 %, antécédent de COVID-19 16 %, exposition aviaire 18 %, exposition au tabagisme 28 %, avec un cas d’exposition à l’amiante et un cas d’exposition aux Rayon X. Les signes fonctionnels étaient : la dyspnée (98 %), le syndrome bronchique (56 %), la douleur thoracique (24 %), l’hémoptysie (4 %), avec des signes associés à type de : arthralgies (26 %), syndrome sec (26 %), signes cutanés (10 %), fièvre (6 %), fléchissement de l’état général (22 %). Les signes physiques respiratoires étaient : râles crépitants (76 %), râles sibilants (32 %), syndrome de condensation (4 %) et il était sensiblement normal dans 18 % des cas. Des signes articulaires étaient retrouvés à l’examen somatique dans 16 %, et des signes cutanéomuqueux dans 12 % des cas et 54 % des patients avaient un hippocratisme digital. La sémiologie scanographique était dominée par le rayon de miel 64 %, les bronchectasies 56 %, adénopathies médiastinales 54 %, les micronodules pulmonaires 40 %, le verre dépoli 34 %, les épaississements septaux et non septaux 20 %, les foyers de condensations pulmonaires 14 %, le crazy paving 8 %, les nodules pulmonaires 4 %, avec présence d’un gradient dans 36 % des cas. L’ensemble des lésions scanographiques étaient compatibles avec une PIC (28 %), PINS 16 % dont 50 % de PINS fibrosantes, et pneumopathie organisée 2 %.

Conclusion

Le profil radiologique et clinique des pneumopathies infiltrantes diffuses est divers, signant la variété de leurs causes dont le diagnostic étiologique repose sur l’identification et l’analyse de la sémiologique clinique et des patterns scanographiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 16 - N° 1

P. 154-155 - janvier 2024 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Corrélations entre la DLCO et les autres données des EFR au cours des pneumopathies interstitielles diffuses
  • H. Snène, S. Derouiche, A. Harzalli, H. Blibech, S. Elfidha, S. Belkhir, S. Belhadj, J. Daghfous, N. Mehiri, N. Ben Salah, B. Louzir
| Article suivant Article suivant
  • Miliaire froide : profil clinique et étiologique
  • I. Sajid, W. El khattabi, N. Mouhssine, N. Bougteb, H. Arfaoui, H. Jabri, H. Afif

Déjà abonné à cette revue ?