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Évaluation de la prise en charge clinique et paraclinique des patients fumeurs hospitalisés au service de pneumologie du CHU de Cocody et orientés à l’unité d’aide au sevrage tabagique de 2016–2021 - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.447 
S.M.T.T. Tawaliou 1, , W.A.G. Latifou 1, E.A. Djegbeton 1, 2, D.G.E. Akoutia 1, 2, M.O. Koffi 1, 2, J.M. Ahui Brou 1, 2, C.V. Brou Godé 1, 2, B.A. Kouassi 1, 2, N.B. Koffi 1, 2
1 Service de pneumophtisiologie, centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, Abidjan 
2 Université Félix Houphouët-Boigny 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le tabagisme constitue un véritable problème majeur de santé publique. Les pathologies liées au tabac sont nombreuses et souvent graves. L’offre des soins au sevrage d’aide tabagique reste encore insuffisante dans de nombreux établissements de santé. Il nous a paru nécessaire d’évaluer cette stratégie auprès des patients fumeurs hospitalisés au service de pneumologie du CHU de Cocody.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective à visée descriptive et analytique portant sur l’aide au sevrage tabagique des fumeurs actifs hospitalisés au service de pneumologie du CHU de Cocody du 2 juin 2016 au 31 décembre 2021.

Résultats

Cent quinze (115) fumeurs actifs ont été colligés avec une prédominance masculine dans 92,17 % des cas. La majorité des fumeurs (32,2%) avaient un âge compris entre 31 ans et 40 ans avec une moyenne d’âge de 46,64 ans±15,5 ans. En hospitalisation, la pneumopathie aiguë bactérienne et la tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée étaient les pathologies infectieuses dominantes retrouvées dans 33,68 % chacune. La bronchopneumopathie obstructive chronique était, quant à elle, la principale pathologie non infectieuse (55 %). Seuls 14,78 % des fumeurs avaient été vus à l’unité d’aide au sevrage tabagique. Environ 70,58 % des fumeurs avaient un score de Fagerstrom entre 4–6. Parmi ceux-ci, un taux important de fumeurs injoignable (70,58 %) et un faible taux de succès thérapeutique (11,76 %) avaient été objectivés. L’âge supérieur à 30 ans (p=0,002), le fait d’être célibataire (p=0,002) ainsi que la présence d’une anxiété (p=0,000) étaient les facteurs influençant positivement la consultation d’aide au sevrage tabagique.

Conclusion

L’offre des soins au sevrage tabagique chez les fumeurs hospitalisés en pneumologie est un aspect fondamental mais encore insuffisamment appliqué dans la prise en charge des maladies respiratoires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 216 - janvier 2024 Retour au numéro
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