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Corrélation entre la sévérité du syndrome d’apnée hypopnée et le score d’Epworth chez les militaires tunisiens - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.590 
M. Jabberi , I. Mejri, Y. Aloulou, O. Smairi, T. Znegui, C. Aichaouia, Z. Moatemri
 Service de pneumologie, hôpital militaire principal de Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est une pathologie fréquente caractérisé sur le plan clinique par la présence des ronflants nocturnes avec somnolence diurne. Le score d’Epworth est un questionnaire utilisé pour l’évaluation du degré de somnolence dans le cadre de dépistage de SAHOS. L’objectif est d’étudier la fiabilité du score d’Epworth dans la prédiction de la sévérité du SAS chez les patients militaires.

Méthodes

Étude rétrospective descriptive qui inclue 69 patients militaires suivis à l’hôpital militaire de Tunis pour un SAOS confirmé. Le travail de nuit a été recherché chez ces patients.

Résultats

L’âge moyen était de 43±11ans avec une prédominance masculine (n=67). Le tabagisme a été noté chez 32 %(n=23). Les comorbidités trouvées étaient principalement l’hypertension artérielle et le diabète ; 35 % et 21 % respectivement. Le tableau clinique était prédominé par les ronflements nocturnes (n=66) et la somnolence diurne (n=59). Le travail de nuit était constaté chez 37 patients militaires soit 52 %, avec poste de sécurité dans 30 %. L’indice de masse corporelle IMC moyen était de 33±5kg/m avec obésité morbide chez 75 % (n=52). Le score d’Epworth a été significative (10) chez 57 patients. Un SAOS sévère a été constaté chez 59 patients (85 %) vs 14,4 % modéré et léger. Le score d’Epworth a été utilisé pour évaluer la somnolence chez ces patients : Epworth significative chez 52 patients somnolents soit 91 % (p=0,003). On a constaté que les militaires avec poste de travail de nuit étaient plus somnolents (p=0,02) avec Epworth positif dans 91,9 % (p=0,029). En effet ce score n’a pas été corrélé statistiquement avec le degré de sévérité de SAS (p=0,25)

Conclusion

Notre étude montre que le score d’Epworth n’est pas corrélé à la sévérité du SAOS chez les militaires. Le degré de somnolence peut être attribué au travail de nuit. D’autres scores plus adaptés doivent être utilisés.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 285 - janvier 2024 Retour au numéro
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