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011 - Caractérisation des cellules basales de l’épithélium bronchique humain adulte - 05/12/08

Doi : RMR-11-2008-25-9-0761-8425-101019-200810876 

T. Jolly [1],

J. Roux [1],

S. Lingee [1],

P. Birembaut [1 et 2],

C. Coraux [1]

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Introduction : Dans de nombreuses pathologies respiratoires, l’épithélium bronchique est lésé et sa régénération suggère l’implication des cellules souches/progénitrices épithéliales. Des études précédentes ont montré que les cellules basales de l’épithélium bronchique exprimant les CD151 et Facteur Tissulaire (FT), restauraient un épithélium mucociliaire différencié et fonctionnel et pouvaient être considérées comme des cellules progénitrices de cet épithélium. Notre objectif est de mettre en évidence, au sein de la population des cellules basales de l’épithélium bronchique adulte, d’éventuelles sous populations à capacité progénitrice/souche.

Méthodes : Nous avons évalué l’expression de nouveaux marqueurs membranaires potentiels des cellules basales par immunomarquage.

Des tests de clonogénicité ont été réalisés à partir de cellules CD151+/FT+ triées, déposées sur une couche cellulaire nutritive, le statut souche/progéniteur des cellules clonées étant évalué par leurs capacités de prolifération et d’autorenouvellement. Nous avons étudié la capacité des cellules basales CD151+/FT+ à générer en culture tridimensionnelle un réseau de glandes respiratoires, comme le font les cellules souches/progénitrices épithéliales au cours du développement fœtal.

Résultats : Parmi les marqueurs potentiels testés, la cavéoline 1 et la ΔNp63 marquent spécifiquement les cellules basales. Les cellules basales sont capables de générer des clones maintenus au- delà de 60 jours de culture après 3 passages. Les études menées avec les cellules basales triées montrent leurs capacités à former des structures épithéliales dans des gels de collagène I, présentant dans certains cas une lumière bordée de couches cellulaires multiples.

Conclusions : La cavéoline 1 constitue un troisième marqueur d’intérêt pour le tri des cellules basales mais n’identifie pas une éventuelle sous-population cellulaire. La ΔNp63 identifie une sous population de cellules basales mais ne peut être utilisée pour l’isoler. La recherche de nouveaux marqueurs membranaires spécifiques sera poursuivie afin de trouver des marqueurs susceptibles de discriminer des sous-populations éventuelles de cellules basales candidates au statut de cellules souches épithéliales, de même que les tests de clonogénicité. Les structures tridimensionnelles formées dans les gels de collagène seront caractérisées.

Travail soutenu par l’Association Vaincre la Mucoviscidose et la Région Champagne-Ardenne.




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Vol 25 - N° 9

P. 1158 - novembre 2008 Retour au numéro
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