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044 - Profil d’expression des récepteurs hormonaux et facteurs de croissance chez les femmes porteuses d’un cancer bronchique - 05/12/08

Doi : RMR-11-2008-25-9-0761-8425-101019-200810909 

I. Rouquette [1],

L.  Brouchet [3],

Y. Nicaise [1],

C. Bourcier [1],

A. Didier [2],

MB. Delisle [1],

J. Mazieres [3]

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Introduction : Le cancer bronchique féminin présente des particularités sur le plan clinique, anatomopathologique, pronostique et thérapeutique.

Méthodes : Notre objectif est d’analyser l’expression par immunohistochimie de marqueurs hormonaux (récepteurs des œstrogènes (RE) alpha et bêta, récepteurs de la progestérone (RP) et de facteurs de croissance (Epidermal Growth Factor Receptor (EGFR) et de HER2) chez des patients opérés pour des cancers bronchiques afin d’identifier certaines spécificités du cancer féminin. Un séquençage des exons 19-21 de l’EGFR et de K-Ras sont également réalisés à partir de l’ADN extrait de coupes congelées ou en paraffine par PCR et méthode HRM (High Resolution Melting). L’étude a porté sur 50 hommes et 50 femmes opérés en 2006 et 2007.

Résultats : Les RE alpha sont plus souvent exprimés au niveau nucléaire chez la femme : 14 % contre 4 % avec les Ac anti- REalpha1D5, spécifique de la partie NH2 terminal, 20 % contre 12 % avec les Ac anti-RE alpha F10, spécifiques de la partie COOH terminale. L’expression du RE-bêta est également plus fréquente chez les femmes (94 % contre 78 %). L’expression du RP est, elle, identique chez les femmes et les hommes (10 et 12 % respectivement). La surexpression d’HER2 concerne 6 % des patients, sans différence significative entre les sexes. Pour l’EGFR, seuls 20 % des patients présentent une surexpression supérieure à 80 %, sans différence significative entre hommes et femmes. En revanche, l’absence totale d’expression est plus souvent observée chez l’homme : 20 % contre 10 %. L’analyse des mutations sur les exons 19-21 de l’EGFR et les mutations ponctuelles de K-Ras sont en cours et seront disponibles pour la réunion.

Conclusions : Le cancer bronchique féminin se singularise par une moindre fréquence de l’absence d’expression de l’EGFR, par une plus grande fréquence de l’expression nucléaire du RE-alpha et du RE-bêta. Ces données suggèrent la possibilité de cibles thérapeutiques originales chez certaines femmes porteuses de cancers bronchiques.




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Vol 25 - N° 9

P. 1176 - novembre 2008 Retour au numéro
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