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Les outils biologiques en pratique : aide au diagnostic, au pronostic et au traitement du cancer bronchique - 27/10/09

Doi : 10.1016/S1877-1203(09)72497-8 
J. Mazières 1, , I. Rouquette 2, L. Brouchet 3
1 Service de pneumologie-allergologie, Clinique des Voies Respiratoires, Hôpital Larrey, Toulouse, France 
2 Laboratoire d’anatomo-pathologie, Hôpital Rangueil, Toulouse, France 
3 Service de chirurgie thoracique, Clinique des Voies Respiratoires, Hôpital Larrey, Toulouse, France 

Correspondance : Professeur Julien Mazières, Unité d’Oncologie Cervico-Thoracique, Clinique des Voies Respiratoires, Hôpital Larrey, CHU Toulouse, Chemin de Pouvourville, 31059 Toulouse cedex, France.

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Résumé

Le cancer bronchique se caractérise par une importante prévalence et un mauvais pronostic. Ceci est dû à un diagnostic trop tardif, à un fort potentiel invasif et à une efficacité insuffisante des traitements actuels. Ces données soulignent l’intérêt de disposer d’outils permettant de détecter plus précocement le cancer bronchique, de mieux prédire son évolution et d’optimiser les stratégies thérapeutiques. La meilleure connaissance de l’oncogenèse thoracique a permis d’identifier de nombreuses molécules dont le rôle est crucial dans le développement des cancers et dans leur réponse aux traitements. L’analyse de ces biomarqueurs représente actuellement un axe majeur en oncologie thoracique. Ces marqueurs peuvent être identifiés à partir de différents matériels (sang, sérum, air exhalé, expectoration, biopsie, tumeur) et analysées par différentes techniques (analyse de l’ADN, de l’ARN, des protéines). Nous insisterons sur les modalités techniques d’analyse. Les applications sont variées et l’on retiendra que les travaux les plus avancés concernent la détection précoce des cancers, la détermination du pronostic et la mise en évidence de facteurs prédictifs de réponse aux traitements.

Les progrès récents en biologie du cancer s’associent à de nouveaux outils qui doivent être connus des praticiens, car ils vont leur apporter une aide dans la prise en charge des cancers bronchiques. L’intégration de ces techniques doit se faire dans le cadre de projet de recherche clinique afin de préciser leur réelle utilité chez les patients et de définir les méthodes d’analyse qui seront utilisables en routine.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Lung cancer is associated with a high prevalence and a bad prognosis. Poor outcomes are mainly due to late diagnosis, a high invasive potential and to the limits of routine treatment. This underlines the need for new tools able to detect early cancer, to better predict its outcome and to optimize therapeutic strategy.

Better understanding of the pathobiology of lung cancer has led to the identification of new molecules which are involved in lung carcinogenesis and may influence the response to treatment. Analysis of such biomarkers represents a major part of ongoing cancer research.

These markers can be obtained from various samplings including blood, serum, exhaled breath, sputum, biopsies and tumors. Analysis can be performed on DNA, RNA and proteins extracted from these samples.

We focus on these various analysis tools and their usefulness in a clinical perspective : early detection of lung cancer, prediction of prognosis and of therapeutic response.

Recent findings in lung cancer biology allow clinicians to use specific tools that may help in the management of lung cancer. Integration of these new techniques should be undertaken and evaluated through clinical trials.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Cancer bronchique, Biologie, Biomarqueur, Pronostic, Traitement

Key-words : Lung Cancer, Biology, Biomarker, Prognosis, Therapy


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Vol 1 - N° 4

P. 292-302 - octobre 2009 Retour au numéro
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