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Cancer bronchique primitif non à petites cellules : le bilan d’extension - 27/10/09

Doi : 10.1016/S1877-1203(09)72505-4 
E. Quoix , B. Mennecier, Ph. Fraisse
Service de pneumologie, Nouvel hôpital civil - Hôpitaux Universitaires, Strasbourg, France 

Correspondance : Service de pneumologie, Nouvel hôpital civil - Hôpitaux Universitaires, 1, place de l’Hôpital - 67091 Strasbourg cedex, France.

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Résumé

L’extension d’un cancer bronchique au diagnostic conditionne à la fois le traitement qui sera appliqué, mais également le pronostic. C’est dire son importance. La relative généralisation récente de la TEP a modifié profondément l’appréhension de ce bilan dans le cancer bronchique non à petites cellules a priori opérable pour lequel le bilan idéal consiste en la réalisation d’une TEP et d’une IRM cérébrale. De même, l’abord écho-endoscopique des ganglions médiastinaux est venu améliorer la détermination du N en cas de positivité de la TEP.

Devant un cancer bronchique non à petites cellules à l’évidence métastatique, la TEP n’ajoutera rien de plus. Les progrès de l’imagerie rendent ces bilans de plus en plus précis et sont responsables d’un effet de migration de stade (phénomène de Will Rogers) avec amélioration apparente du pronostic dont il faut absolument tenir compte lorsqu’on analyse la littérature sur plusieurs décennies.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

In patients with lung cancer, disease extent is the cornerstone of therapeutic decision making in individual patients and wields a considerable influence on prognosis. Thus, it is of paramount importance to have the most precise assessment of this. The general availability on of PET-scan has led to the recommendation that it should be used in conjunction with brain MR scanning for the best staging determination in apparently resectable lung cancer. In case of increased upake in mediastinal and/or hilar nodes, endobronchial ultrasound (EBUS) or oesophageal ultrasound (EUS) are sensitive and specific diagnostic tools and may replace mediastinoscopy in most cases.

In the case of a patent with metastatic lung cancer there is no need to perform a PET scan as this will not influence the treatment to be applied. Improvements of imaging procedures during the last decades have resulted in a migration of stage (Will Rogers phenomenon) which may account for an apparently better prognosis as well for localized and metastatic disease. Analysis of the literature about prognostic factors in lung cancer during the last decades must take this phenomenon into account, before concluding that changes in prognosis are linked to therapeutic improvements.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Cancer bronchique primitif, TEP, IRM cerveau, Échoendoscopie bronchique, Médiastinoscopie, Stade

Key-words : Lung cancer, PET-scan, Brain MRI, Endobronchial ultrasonography, Mediastinoscopy, Stage


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Vol 1 - N° 4

P. 347-352 - octobre 2009 Retour au numéro
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  • Apport des nouvelles techniques diagnostiques endoscopiques dans le diagnostic et le bilan d’extension des cancers bronchiques
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