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Impact sanitaire de la pollution particulaire minérale à l’intérieur des locaux - 05/05/11

Doi : 10.1016/j.rmr.2010.10.033 
M. Vincent a, , C. Chemarin b
a Service de pneumologie, centre hospitalier Saint-Joseph et Saint-Luc, 20, quai Claude-Bernard, Lyon 69007, France 
b Laboratoire de minéralo-pathologie, centre hospitalier Saint-Joseph et Saint-Luc, 20, quai Claude-Bernard, Lyon 69007, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

La pollution particulaire minérale du milieu intérieur résulte de la pollution extérieure minérale particulaire et des émissions intérieures. Celles-ci sont liées surtout à l’usage de produits ménagers et de cosmétiques, aux activités de combustions de chauffage et de cuisine, de tabagisme et aux activités de bricolage et de hobbies divers. Il y a une forte association entre les infections aiguës respiratoires des enfants et les BPCO des femmes avec l’exposition domestique à la fumée de combustion de biomasse. L’interrogatoire est essentiel pour dépister des activités à risque et des études environnementales du milieu intérieur pourraient contribuer à identifier des pollutions à risque. Les particules sont éliminées en fonction de la qualité de la ventilation du milieu intérieur. Cinq pour cent des foyers français ont des pollutions en PM 10 supérieures à 180μg/m3 et 2 % des pollutions en PM 2,5 de même grandeur. Les principales pollutions minérales particulaires peuvent être en silice, talc et amiante et carbone alors que le tabagisme passif expose à des particules ultrafines minérales variées. La toxicité de ces particules pourrait être plus liée à la surface d’échange qu’à la concentration pondérale. La métrologie tissulaire, par des études en microscopie électronique et microanalyse d’un échantillon de particules, peut identifier une surcharge anormale de poussières comparable à l’analyse d’un échantillonnage du milieu intérieur.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Mineral particle air pollution consists of both atmospheric pollution and indoor pollution. Indoor pollution comes from household products, cosmetics, combustion used to heat homes or cook food, smoking, hobbies or odd jobs. There is strong evidence that acute respiratory infections in children and chronic obstructive pulmonary disease in women are associated with indoor biomass smoke. Detailed questioning is essential to identify at risk activities and sampling of airborne particles may help with the identification of pollution risks. Particle elimination depends on the standard of ventilation of the indoor environment. Five per cent of French homes have levels of pollution greater than 180μg/m3 for PM 10 and 2% for PM 2.5. The principal mineral particle air pollutants are probably silica, talc, asbestos and carbon, whereas tobacco smoke leads to exposure to various ultrafine particles. The toxicity of these particles could be more related to surface exchange than to density. Tissue measurements by electron microscopy and microanalysis of particle samples may identify an uptake of particles similar to those in the environmental sample.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Particules minérales, Habitat, Amiante, Silice, Silicates

Keywords : Mineral particles, Environment, Asbestos, Silica, Silicates


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© 2011  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 28 - N° 4

P. 496-502 - avril 2011 Retour au numéro
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