S'abonner

Inhalation de corps étranger dans la population pédiatrique : expérience à propos de 106 cas - 31/08/11

Doi : 10.1016/j.aforl.2011.02.010 
H. Rizk , S. Rassi
Département d’otorhinolaryngologie, Hôtel-Dieu de France, rue Alfred-Naccache, Beyrouth, Liban 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 6
Iconographies 2
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Objectifs

Revoir les cas rencontrés dans un centre tertiaire pour évaluer l’importance de l’inhalation des corps étrangers dans la population pédiatrique et profiter de notre expérience pour améliorer la prévention et le diagnostic précoce.

Patients et méthodes

Étude rétrospective regroupant 106 enfants âgés de moins de 15ans, admis à l’Hôtel-Dieu de France pour fibroscopie souple et/ou rigide entre novembre 1998 et janvier 2010, avec suspicion d’inhalation de corps étranger.

Résultats

Parmi ces enfants, 56,6 % sont âgés entre un et trois ans. Les cacahuètes et les pistaches sont retrouvées dans 48 % des cas. Dans 73 % des cas le corps étranger est bronchique avec une incidence légèrement plus élevée à droite (60 %) ; 17,8 % des cas se présentent aux urgences immédiatement après l’inhalation ; 12 % se présentent dans un contexte d’urgence vitale ; 29 % des patients se présentent avant 24heures alors que 49 % sont vus après 72heures. Dans 81 % des cas un syndrome de pénétration évident est retrouvé à l’interrogatoire des parents. L’auscultation pulmonaire est normale dans 21 % des cas. La radiographie du thorax est normale dans 21,8 % des cas. La bronchoscopie rigide est précédée dans 12 % des cas par une fibroscopie souple. La négligence parentale est une cause majeure du retard diagnostique ; 64 % des patients vus dans notre centre plus que 24heures après l’inhalation, ont de même été traités pour une autre cause initialement. Le retard diagnostique et la nature organique du corps étranger n’influencent pas significativement la durée de la bronchoscopie. Un seuil de 24heures n’augmente pas significativement le taux de complications.

Conclusion

L’inhalation de corps étranger est un problème significatif. Un haut index de suspicion de la part du personnel soignant (ORL, pédiatres et généralistes) est requis. La sensibilisation des médecins concernés et surtout l’éducation parentale sont les meilleurs garants d’une diminution significative de la morbidité et de la mortalité de cette pathologie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Inhalation, Corps étranger, Bronchoscopie rigide, Bronchoscopie souple, Délai diagnostique


Plan


 Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus.


© 2011  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 128 - N° 4

P. 207-212 - septembre 2011 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Les patients âgés atteints d’une tumeur des voies aérodigestives supérieures doivent-ils être traités différemment ?
  • D. Dequanter, M. Shahla, P. Paulus, E. Boutremans, P. Lothaire
| Article suivant Article suivant
  • Première dissection anatomique : stress, préparation, et vécu émotionnel
  • N. Leboulanger

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?