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Quel bilan effectuer pour un nodule pulmonaire ? - 08/11/14

Doi : 10.1016/S1877-1203(14)70591-9 
V. Westeel 1, 2, , D. Pernet 1, S. Chapuy 3
1 Service de pneumologie, CHRU hôpital Jean-Minjoz, boulevard Fleming, 25030 Besançon Cedex, France 
2 EA 3181, université de Franche-Comté, 25000 Besançon, France 
3 Service de radiologie, CHRU hôpital Jean-Minjoz, boulevard Fleming, 25030 Besançon Cedex, France 

*Auteur correspondant.

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Résumé

Avec le développement de la tomodensitométrie, la découverte de nodules pulmonaires est devenue très fréquente. Leur prise en charge diffère selon qu’il s’agit de nodules solides ou en verre dépoli. Plusieurs recommandations fournissent des algorithmes, dont l’objectif est de ne pas méconnaître un nodule malin tout en limitant les risques iatrogènes. La découverte d’un nodule solide conduit à l’évaluation clinique (âge, tabagisme, antécédent de cancer) et scanographique (taille, temps de doublement, calcifications, contours) du risque de malignité. Selon celui-ci et la taille du nodule, un suivi de 24 mois ou des explorations complémentaires à visée anatomopathologique, chirurgicales ou non, seront proposées. Le suivi sera réalisé par scanner thoracique faiblement irradiant en coupes fines sans injection de produit de contraste.

Le risque de malignité d’un nodule en verre dépoli est de l’ordre de 75 %. Il s’agit surtout d’adénocarcinomes in situ, mini-invasifs ou à prédominance lépidique, qui touchent des patients plus jeunes et non fumeurs et évoluent généralement lentement. Après un contrôle scanographique à 3 mois, qui vérifiera la persistance de l’image, une surveillance ou des explorations invasives peuvent être discutées selon la taille du nodule. Le suivi sera poursuivi au minimum 3 à 5 ans, voire plus, selon les recommandations.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

With the increasing use of computed tomography, pulmonary nodules are very frequently detected. Solid pulmonary nodules must be distinguished from subsolid nodules, as their management will differ. Several guidelines present algorithms for both types of nodules to help physicians to identify pulmonary nodules of malignant cause and to limit iatrogenic consequences of the diagnostic strategy.

In solid pulmonary nodules, a pre-test probability of malignancy is defined, using clinical criteria (mainly age, smoking, prior history of cancer) and the characteristics of the nodules at thoracic CT-scan (mainly size, doubling time, calcifications, margins). According to the estimated risk of cancer and to the size of the nodule, follow-up or medical or surgical biopsy of the nodule will be proposed. Follow-up will consist of repeated low-dose non contrast-enhanced thin-section thoracic CT-scans.

Subsolid nodules are malignant in about 75 % of cases. They consist of adenocarcinomas in situ, mini-invasive adenocarcinomas or predominantly lepidic adenocarcinomas, which are often diagnosed in younger patients and non-smokers, and which usually, have a slower growth rate. According to the size, if the nodule persists at a thoracic CT-scan performed at 3 months, either follow-up or biopsy can be proposed. In case of follow-up, it should be maintained at least 3 or 5 years, or even longer, according to guidelines.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Nodule pulmonaire, Solide, En verre dépoli, Cancer du poumon

Keywords : Solitary pulmonary nodule, Solid, Ground glass opacity, Lung cancer


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Vol 6 - N° 4

P. 373-378 - septembre 2014 Retour au numéro
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