Nous présentons une étude prospective réalisée en 2014 l’HIA de Brest.
Critères d’inclusion : militaires consécutifs adressés en pneumologie pour une visite d’aptitude en raison d’antécédents d’asthme, ou de symptômes d’asthme au repos ou à l’effort.
Critères de non inclusion |
Test d’hyperventilation isocapnique non réalisable.
Prévalence du bronchospasme à l’effort.
Recherche de facteurs favorisant le bronchospasme à l’effort. Chaque patient réalise un questionnaire de symptômes ressentis, un questionnaire spécifique aux forces armées évaluant le niveau physique (IPS), une consultation de pneumologie, des tests allergologiques cutanés standards. Le bronchospasme a l’effort est recherché par un test d’hyperventilation isocapnique avec spirométrie pré-test puis à 1, 3, 5,10, 15min. Le seuil de positivité retenu est une chute de 10 % du VEMS par rapport à la valeur pré-test.
35 patients sont inclus dans l’étude, dont 71 % d’hommes, âge moyen : 22ans. L’IPS classe 40 % des patients dans le groupe forte activité sportive et 37 % dans le groupe moyen. 46 % des patients (16) ont un antécédent d’asthme, 57 % (20) ont des symptômes d’asthme. 34 % des patients (12 dont 11 hommes) ont développé un bronchospasme lors du test d’hyperventilation isocapnique. Trente-trois pour cent seulement des sujets positifs ont une symptomatologie à l’effort.
Ces résultats soulignent l’intérêt du test d’hyperventilation isocapnique car la clinique est peu fiable pour le diagnostic de BIE. Nous souhaitons à présent évaluer le retentissement du BIE sur la capacité opérationnelle.
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© 2014
Publié par Elsevier Masson SAS.