Il n’existe pas de standardisation de la définition de la rhinite chez l’adulte. L’objectif était d’identifier différents types de rhinite en utilisant une approche non supervisée.
Les analyses ont porté sur 983 adultes de l’étude Épidémiologique des facteurs génétiques et environnementaux de l’asthme (EGEA). Toutes les questions relatives à la rhinite ont été utilisées telles que les symptômes nasaux (S+), la déclaration de rhinite allergique, la réaction face à différents stimuli (animaux, foin/fleurs, air froid, …). La sensibilisation allergique (SPT+) a été définie par une réponse positive à au moins un test cutané (12 allergènes). La méthode de modèle de mélange a été utilisée pour identifier des classes de rhinite séparément chez les participants non-asthmatiques (As–, n=582) et asthmatiques (As+, n=401).
Trois classes ont été identifiées pour As– et As+ : (1) pas de rhinite (NoR, 55 % chez As–, 22 % chez As+) caractérisée par l’absence de S+, (2) rhinite non-allergique (RNA, 23 % chez As–, 36 % chez As+) caractérisée par S+ tout au long de l’année, déclaration de sinusite, faible SPT, et (3) rhinite allergique (RA, 22 % chez As–, 42 % chez As+) caractérisée par un pic de S+ au printemps, SPT+, déclaration de rhume des foins, rhinite allergique et conjonctivite.
Trois classes ont été mises en évidence tant chez les participants asthmatiques que non-asthmatiques. Ces classes sont déjà connues des cliniciens mais n’avaient jamais été statistiquement mises en évidence. La sensibilisation allergique ne semble pas suffisante pour correctement distinguer la rhinite allergique de la rhinite non-allergique.
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Publié par Elsevier Masson SAS.