L’évaluation de la sévérité des PAC est un élément clé dans la prise en charge. Elle permet de déterminer les moyens diagnostiques et thérapeutiques et le lieu du traitement.
Étudier le profil clinique des PAC, la sévérité ainsi que l’apport des différents scores de gravité dans la prise en charge des PAC.
Étude rétrospective portant sur 106 patientes hospitalisées pour PAC sur une période allant de janvier 2011 à décembre 2013. La sévérité de la PAC était définie selon les recommandations de l’AFSSAPS et de la SPILF. Les différents scores de gravité CURB65, CRB65, FINE, SMART-COP et S-CAP ont été calculé.
L’âge moyen était de 59ans (16–92ans). Des antécédents de comorbidités étaient notés : HTA (41 %), diabète (28,3 %), BPCO (11,3 %), asthme (13,2 %) et néoplasie (4,7 %). La PAC était sévère chez 67 % des cas. L’hypoxie était constatée dans 52,8 % des cas. Onze pour cent des cas était transférées en réanimation. L’antibiothérapie était probabiliste dans la majorité des cas. Une bi-antibiothérapie était instaurée dans 21,7 % des cas. L’évolution était bonne dans la majorité des cas. Nous avons déploré 5 décès. Selon le score de Fine, les patientes classées stade III (26,4 %) devaient être hospitalisée et celles stade V (3 %) avait un risque de mortalité de 27 %. L’hospitalisation était nécessaire dans 35,84 % des cas selon le CURB-65 et 77,35 % des cas selon le CRB-65. Les patientes à hospitaliser en réanimation selon les scores SMART-COP et S-CAP étaient respectivement de 9,4 % et 4,7 %.
Les différents scores sous-estiment l’indication de l’hospitalisation et la gravité de PAC. Les scores de gravité ne sont qu’une aide dans la décision d’hospitalisation en réanimation.
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Publié par Elsevier Masson SAS.