Cette étude française multicentrique randomisée a évalué l’impact de différents types de masques nasals en première intention sur le traitement par PPC.
Deux cent quatre-vingt-cinq points SAHOS ont été randomisés en deux groupes de masques nasals (MFX : ResMed Mirage FX® ; contrôle : Fisher & Paykel Zest® ou HC407® ; ou Philips EasyLife®). L’acceptation du masque, l’observance à la PPC et les interventions du prestataire de santé à domicile (PSAD) ont été comparés à 3mois de traitement par PPC en intention de traiter modifiée (mITT, sans fuites buccales) et en analyse On-Treatment (OT, sous PPC à 3mois).
Cent quatre-vingt-quinze (mITT) et 151 (OT) points ont été analysés après exclusion de 90 points nécessitant un masque facial. L’acceptation du masque nasal initial était supérieure dans le groupe MFX vs contrôle (ITT 79 % vs 68 %, p=0,067 ; OT 90 % vs 76 %, p=0,022). Les causes d’échec du masque nasal du groupe contrôle se différenciaient par plus d’inconfort (5 % vs 1 %) et/ou plus de fuites (5 % vs 0 %). L’observance à la PPC des patients sous thérapie à 3mois était plus élevée dans le groupe MFX (5,9±1,8 vs 5,1±1,6h/nuit, p=0,011). La fréquence des visites supplémentaires du PSAD dues à un problème lié au masque nasal était plus importante dans le groupe contrôle (17 % vs 3 %, p=0,006). Le risque d’échec du masque nasal était associé de manière indépendante à une augmentation des fuites non intentionnelles (OR 1,15 [IC95 % 1,06–1,24], p=0,002).
L’acceptation des différents masques nasaux par le patient n’est pas équivalente, et le choix initial du masque influence la gestion du traitement par PPC et l’observance à la thérapie.
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© 2014
Publié par Elsevier Masson SAS.