S'abonner

Cinétique évolutivité du syndrome d’apnées du sommeil au cours de la prise en charge de l’acromégalie : résultats à moyen et long terme - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.037 
A.-S. Parent 1, A. Mallart 2, C. Cortet 1
1 Service d’endocrinologie, CHRU de Lille, Lille, France 
2 Service de pneumologie, CHRU de Lille, Lille, France 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Objectifs

Étudier le devenir à long terme du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) au cours de la prise en charge de l’acromégalie. Déterminer la cinétique d’évolution de l’index d’apnées-hypopnées (IAH).

Méthode

Notre étude porte sur 14 patients acromégales, porteurs d’un SAOS découvert préalablement ou concomitamment à l’acromégalie. Tous ont bénéficié d’un à 4 réévaluations polysomnographiques au cours d’un suivi médian de 5ans et 3mois.

Résultats

Dans notre cohorte, 13 patients présentaient une acromégalie contrôlée, 1 restait dissocié. Au terme du suivi, après une durée médiane de contrôle de l’acromégalie de 3ans et 9mois, l’IAH de chaque patient s’améliorait. La sévérité du SAOS était diminuée pour 43 % des patients. Deux (14,2 %) étaient guéris. Seul 1 patient parmi les 6 SAOS sévère a vu la sévérité de son SAOS s’améliorer, suggérant que lorsque le SAOS est initialement sévère, il tend à le rester. La cinétique d’évolution du SAOS a été étudiée chez 7 patients. L’amélioration de l’IAH était concomitante de l’amélioration des paramètres hormonaux et survenait dans les 2 premières années de prise en charge. Une fois l’acromégalie contrôlée, l’évolution de l’IAH était moindre, même en cas de contrôle prolongé.

Conclusion

Le traitement de l’acromégalie a permis, à long terme une amélioration de la sévérité du SAOS chez 43 % des patients. L’amélioration de l’IAH était précoce, justifiant une réévaluation polysomnographique concomitante du contrôle de l’hypersomatotropisme. Plus à distance du contrôle de l’acromégalie, la sévérité du SAOS semble moins se modifier ou de manière variable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 32 - N° S

P. A34 - janvier 2015 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Le syndrome d’apnée-hypopnées obstructif du sommeil (SAHOS) et la courte durée de sommeil sont associés séparément à une augmentation du risque d’hypertension
  • P. Priou, M. Le Vaillant, N. Mesliers, W. Trzepizur, A. Paris, T. Pigeanne, X.-L. Nguyen, C. Alizon, A. Bizieux-Thaminy, L. Leclair-Visonneau, M.-P. Humeau, F. Gagnadoux
| Article suivant Article suivant
  • Impact du SAOS dans l’évolution de la pathologie anévrismale aortique
  • R. Tamisier, G. Barone-Rochette, F. Tony, L. Boggetto-Graham, O. Chavanon, M. Rodiere, E. Vautrin, P. Levy, G. Vanzetto, J.-L. Pépin, J.-P. Baguet