La relation entre l’exposition aux pollens et la RCA traitée est bien connue1Caillaud D. Airborne pollen levels and drug consumption for seasonal allergic rhinoconjunctivitis. Allergy, 2014, Ahead of print. . L’objectif de cette étude est de voir si l’exposition aux moisissures extérieures met en évidence la même association.
L’assurance-maladie (régime général) a fourni les données de consommation de médicaments anti-allergiques (maa) par les 300 000 habitants du grand Clermont pendant 5ans (2008–12). Un épisode de RCAT était défini par la prescription sur une même ordonnance d’un maa par voie orale ET par voie locale (nasale ou oculaire). Les relations entre les variations quotidiennes de la concentration de spores de moisissures et les variations quotidiennes de RCAT étaient analysées par un modèle de régression de Poisson, en tenant compte de la pollution atmosphérique, des données météorologiques, et des pollens.
Toutes classes d’âge confondues, le risque de RCAT associée à une augmentation d’un interquartile de la concentration de spores extérieures n’augmentait pas de façon significative. En revanche, en analyse par sous-classe d’âge, on observe, pour la classe d’âge≥65ans, une augmentation significative de la RCA traitée avec Cla : RR [intervalle de confiance] : 1,03 [1,001–1,07].
L’exposition aux spores extérieures de Cla est associée à une augmentation de la RCAT chez les sujets de plus de 65ans sur le grand Clermont pendant une période d’observation de 5ans.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.
© 2014
Publié par Elsevier Masson SAS.