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Comorbidités et sévérité de la BPCO des patients issus de la cohorte Palomb - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.11.009 
A. Bernady 1, L. Nguyen 2, F. Pellet 3, E. Berteaud 4, J. Casteigt 5, C. Nocent-Eijnani 6, L. Falque 3, F. Le Guillou 7, J. Moinard 8, A. Prudhomme 9, A. Ozier 2, C. Roy 6, C. Raherison 4
1 Clinique Aguilera, Bayonne, France 
2 Clinique Saint-Augustin, Bordeaux, France 
3 Cabinet médical, avenue Thiers, Bordeaux, France 
4 U897, ISPED, université de Bordeaux, Bordeaux, France 
5 Cabinet médical, Saint-Médard-en-Jalles, France 
6 Service de pneumologie, CHG, Bayonne, France 
7 Cabinet médical, La Rochelle, France 
8 Clinique Bordeaux-Nord, Bordeaux, France 
9 Service de pneumologie, CHG, Tarbes, France 

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Résumé

Il existe peu de données en vie réelle permettant de décrire la prise en charge de la BPCO, par les pneumologues. L’objectif de la cohorte Palomb était de constituer un observatoire de la BPCO en Aquitaine et en Charentes-Maritime. La cohorte a démarré en janvier 2014. Au total, 757 patients dont 68 % d’hommes ont été inclus au 04/07/2014. La moyenne d’âge était de 67ans. Quatre-vingt-quinze pour cent des patients sont ex-fumeurs ou fumeurs actifs, 34 % sont encore fumeurs actifs. Soixante-sept pour cent des patients ont eu au moins une exacerbation au cours des 12 derniers mois. Quinze pour cent ont un IMC<21kg/m2. La sévérité de la BPCO était la suivante, sans différence entre les hommes et les femmes : I (25,9 %), II (49 %), III (19,5 %), IV (5,5 %). Les comorbidités ont été analysées en fonction de la sévérité de la BPCO. L’insuffisance cardiaque, l’HTA, l’HTP et l’anxiété étaient significativement plus fréquentes chez les patients BPCO les plus sévères. Le SAOS était significativement plus fréquent chez les patients avec une sévérité de la BPCO de stade I–II. Il n’existait aucune différence significative concernant les autres comorbidités (cardiopathie ischémique, cancer, asthme, diabète, dépression). La surcharge pondérale avec un IMC>29kg/m2 était statistiquement plus fréquente chez les patients BPCO de stade I–II alors que la dénutrition définie par un IMC<21kg/m2 était plus fréquente chez les patients BPCO de stade III–IV. Ces premiers résultats préliminaires montrent qu’à l’inclusion, il semble exister des profils cliniques en fonction de la sévérité.

Financement

Fondation de Bordeaux Université, Novartis Pharma, Isis Medical.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A4 - janvier 2015 Retour au numéro
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  • La graisse intramusculaire comme modulateur du risque cardiométabolique chez le BPCO
  • I. Vivodtzev, L. Moncharmont, R. Tamisier, C. Minet, J.C. Borel, P. Lévy, G. Ferretti, J.L. Pépin
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  • Développement d’un arbre décisionnel simple pour identifier les phénotypes de BPCO en pratique clinique
  • P.R. Burgel, J.L. Paillasseur, W. Janssens, J. Piquet, J.M. Chavaillon, M. Decramer, N. Roche