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Description des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) réarrangés ALK dans le Nord-Pas de Calais - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.067 
N. Lemoine 1, V. Grégoire 2, F. Escande 3, M.C. Copin 2, G. Lauridant 1, E. Tresch 4, A. Cortot 5, E. Dansin 1
1 Cancérologie générale, CLCC Oscar-Lambret, Lille, France 
2 Institut de pathologie, CHRU, Lille, France 
3 Plateforme de biologie moléculaire, CHRU, Lille, France 
4 Unité de biostatistique, CLCC Oscar-Lambret, Lille, France 
5 Pneumologie et oncologie thoracique, CHRU, Lille, France 

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Résumé

Introduction

L’identification des drivers oncogéniques a bouleversé la prise en charge des CBNPC.

Objectif

Description des patients ALK+ de la région Nord-Pas de Calais (NPdC).

Méthode

Étude rétrospective des CBNPC ALK+identifiés entre septembre 2011 et septembre 2013 sur la plateforme du Centre Régional de Référence du NPdC par IHC (anticorps anti-ALK Cell Signaling, automate Benchmark Ventana) et/ou FISH (sonde Vysis® LSI® ALK Abbott, seuil de positivité à 15 %). Les patients ALK+ ont été comparés à 76 patients présentant une autre anomalie moléculaire (HER2, PI3K, BRAF).

Résultats

Sur les 559 tumeurs testées 52 étaient positives en IHC (9 %) et 62 réarrangées en FISH (11 %). Les patients étaient majoritairement des femmes (58 %), des caucasiens (86 %) ou maghrébins (13 %), des non-fumeurs (60 %) ou anciens fumeurs (27 %) et des adénocarcinomes (95 %). Les patients identifiés ALK+ étaient significativement plus jeunes que les ALK- (59 vs 68ans ; p=0,022). En analyse multivariée, l’âge jeune (p=0,014) et l’absence de métastase surrénalienne (p=0,037) étaient significativement associés aux tumeurs ALK+. Trente et un patients ont été traités par crizotinib (50 %), 3 par LDK378 (5 %) et 2 par alectinib (3 %), dont 5 en essai clinique (16 %). La survie sans progression sous chimiothérapie à base de pemetrexed n’était pas significativement différente entre les patients ALK+ et les ALK- (8,3 vs 9,9 mois ; p=0,34). La survie globale (SG) était de 22,4 mois. La SG des patients ALK+ traités ou non par crizotinib était respectivement de 28 et 14 mois.

Conclusion

Ces résultats démontrent l’intérêt d’une identification des patients ALK+ et l’efficacité du crizotinib.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A44 - janvier 2015 Retour au numéro
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